Publicité

France : Jean-Noël Barrot prône la négociation pour résoudre la crise nucléaire iranienne

AA / Tunis / Salim Boussaïd – Lors d’une déclaration effectuée depuis Bruxelles, Jean-Noël Barrot, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a souligné lundi l’importance de la négociation pour parvenir à un « retour en arrière » de l’Iran concernant ses programmes nucléaire et balistique. Il s’exprimait après avoir participé à une réunion du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne.

Le chef de la diplomatie française a rappelé le rôle historique de l’Europe : « Il y a 10 ans, c’est l’Europe qui a trouvé la solution et la bonne formule pour obtenir de l’Iran un retour en arrière considérable et robuste sur son programme nucléaire, » a-t-il affirmé. Selon lui, l’Europe est encore aujourd’hui capable de jouer un rôle décisif dans ces négociations qui visent à freiner les ambitions nucléaires et balistiques de Téhéran.

Publicité

Jean-Noël Barrot a insisté sur la nécessité de privilégier la négociation : « Si nous voulons durablement, pour les années et les décennies qui viennent obtenir un encadrement très strict du programme nucléaire iranien, la seule manière d’y parvenir c’est par la négociation, » a-t-il déclaré. Il a ajouté que, bien que les frappes israéliennes et américaines aient pu ralentir le développement nucléaire iranien, rien n’empêchera à l’avenir ce pays de poursuivre ses programmes s’il n’y a pas de solution négociée.

Ces déclarations s’inscrivent dans le contexte de tensions persistantes entre Israël et l’Iran. Les hostilités continuent malgré les frappes américaines sur trois sites nucléaires iraniens à Fordo, Natanz et Ispahan. Pour rappel, le 13 juin, Israël a mené des attaques massives sur plusieurs installations nucléaires iraniennes, causant 430 morts et plus de 3 500 blessés civils, selon un communiqué du ministère iranien de la Santé daté du 21 juin.

Publicité

Le bureau du Premier ministre israélien a rapporté que les représailles de l’Iran avaient entraîné la mort de 24 personnes et blessé 1 272 autres. Comme l’indique Anadolu, Barrot a insisté : « Pour les années et les décennies à venir, si nous voulons régler ce problème existentiel pour Israël, pour la région et pour nous-mêmes, il faudra d’une manière ou d’une autre passer par la négociation. »

Ces propos de Jean-Noël Barrot, rapportés par Anadolu, mettent en exergue la voie diplomatique comme une solution potentielle face aux tensions croissantes dans la région.

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

Laisser un commentaire