France : Jean-Michel Aphatie Critique la Colonisation et la Gestion des Territoires d’Outre-Mer
Le journaliste politique français, Jean-Michel Aphatie, s’est exprimé sur la situation difficile à Mayotte, ravagée par un cyclone meurtrier. Dans un entretien diffusé sur TF1 et TMC, Aphatie a évoqué l’influence de la colonisation sur le développement de ces territoires, affirmant que « la colonisation » compromet leur « développement naturel ». Il a souligné : « Il faut avoir la politique de sa géographie et quand on possède des terres aussi lointaines, on empêche ces territoires de trouver un développement autonome ».
Aphatie a poursuivi sa réflexion en faisant un constat plus large sur les territoires d’outre-mer, mentionnant la souffrance ressentie à Mayotte, mais aussi en Martinique, Guadeloupe, Polynésie et Nouvelle-Calédonie. Il a interrogé : « Ça sert à quoi de prétendre administrer ces territoires – la distance est un problème terrible- Il aurait fallu, il faut, il faudra y investir beaucoup d’argent, beaucoup plus que nous n’en avons. »
Le cyclone Chido a causé de graves dégâts à Mayotte, frappant l’archipel samedi dernier. Les conséquences pour le territoire et sa population sont dévastatrices. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a visité l’île et décrit une situation « complètement dévastée ». Face au bilan humain qui s’annonce, Retailleau a choisi la prudence. Bien que le chiffre officiel soit de 22 décès, il a exprimé sa réticence à confirmer ce nombre, déclarant : « Je crains que ce bilan soit lourd, bien trop lourd (…) Je ne donnerai aucun chiffre, parce que je ne sais pas ».
Le président Emmanuel Macron est attendu sur place jeudi matin pour évaluer la situation et envisager des mesures d’urgence.
Mayotte et La Réunion ne font pas partie de l’Union africaine (UA). L’UA considère explicitement ces territoires comme étant hors de sa juridiction, car ils sont des départements français.
L’Union africaine maintient une position constante de non-reconnaissance de la souveraineté française sur ces territoires. En effet, l’UA a historiquement condamné le statut de Mayotte et réaffirmé à plusieurs reprises son appartenance à l’Union des Comores. Spécifiquement pour Mayotte, l’UA considère que son intégration à la France est contraire au droit international et continue de revendiquer son rattachement aux Comores.
Donc
1) l’Union africaine ne reconnaît pas le droit des peuples à l’auto-détermination ;
2) la France doit boycotter l’Union africaine.
Qu’est-ce qu’il raconte ce vieux Gauchiste blanc ?
Les résidents de Mayotte ont exprimé leur désir d’être Français à plusieurs reprises au cours de l’histoire :
Le 22 décembre 1974, lors d’un référendum sur l’indépendance des Comores, Mayotte a voté à 63 % contre l’indépendance, contrairement aux autres îles de l’archipel.
Le 8 février 1976, un second référendum a eu lieu spécifiquement à Mayotte, où 99,4% des votants se sont prononcés en faveur du maintien de Mayotte dans la République française.
Le 18 avril 2008, le conseil général de Mayotte a adopté à l’unanimité une résolution demandant que Mayotte accède au statut de département et région d’outre-mer.
Ce désir d’appartenance à la France s’est manifesté notamment à travers le mouvement des « chatouilleuses », un groupe de femmes militantes qui ont mené une campagne active pour que Mayotte reste française. Leur slogan « Nous voulons être français pour être libres » est devenu emblématique de cette lutte.
Cette volonté d’être français s’explique en partie par l’histoire de l’île, qui est devenue française dès 1841, bien avant les autres îles de l’archipel des Comores. L’abolition de l’esclavage à Mayotte en 1846 a également renforcé l’attachement des Mahorais à la France, perçue comme émancipatrice.
TOUS les Comoriens veulent
1) s’établir à Mayotte ;
2) obtenir la nationalité française.
En Afrique, il existe plusieurs centaines de millions d’Africains qui rêvent d’obtenir la nationalité d’un pays européen ou nord-américain.