France : Jean-Christophe Cambadélis condamné en appel pour détournement de fonds publics

Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire du Parti socialiste en France, a été sanctionné par la cour d’appel de Paris. Le 20 mai 2025, il a écopé de huit mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 60 000 euros entièrement avec sursis, ainsi que de cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, selon des sources judiciaires communiquées par Anadolu.

Cette décision d’appel vient ajuster la peine initialement établie le 4 septembre 2024. En première instance, la condamnation de Cambadélis comprenait huit mois de prison avec sursis, une amende où la moitié de 60 000 euros devait être payée, et cinq années d’inéligibilité. Cette procédure s’inscrivait dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Les faits reprochés à l’ex-parlementaire parisien, qui a siégé de 1988 à 1993 puis de 1997 à 2017, concernent le détournement de 114 057 euros de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Il aurait utilisé ces sommes pour des dépenses personnelles, telles qu’un voyage familial à Prague, le paiement de ses impôts, de son loyer, ainsi que pour des cotisations au Parti socialiste et des frais de campagne électorale en 2017, enfreignant ainsi les normes de l’Assemblée nationale. Cambadélis a reconnu les faits, expliquant que les règles relatives à l’IRFM étaient ambiguës à ce moment-là et a précisé qu’il n’avait pas l’intention de s’enrichir personnellement.

Âgé de 73 ans, malgré cette condamnation, Jean-Christophe Cambadélis demeure actif sur la scène politique. L’affaire a suscité de vives discussions sur les réseaux sociaux, ramenant au premier plan les débats sur l’éthique en politique. Comme mentionné par nos confrères de Anadolu, cette sanction relance notamment les critiques autour du comportement éthique des acteurs politiques.