Alexandre Benalla, l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron à l’Élysée, a été reconnu coupable de ‘violences en réunion’ et ‘port d’arme prohibé’ dans l’affaire des violences du 1er-Mai 2018. Il a été condamné à trois ans de prison dont deux fermes et un an aménageable.
La cour d’Appel a suivi les réquisitions du parquet, qui avait requis trois ans de prison ferme. Benalla fait également face à une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et à une amende de 10 000 euros.
Les faits remontent au 1er mai 2018, lors de la manifestation de la fête du travail. Benalla avait été filmé en train de molester un couple de manifestants place de la Contrescarpe. Il est aussi condamné pour une affaire de fraude de documents administratifs liée à l’utilisation de passeports diplomatiques alors qu’il n’était plus en poste.
La réponse de la cour d’appel est considérée comme un camouflet pour l’Élysée. En 2018, l’affaire avait déjà fortement perturbé le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
Le parquet a salué la décision de la cour d’appel. L’avocat d’Alexandre Benalla, Me Christophe Ingrain, a annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation. La condamnation d’Alexandre Benalla pourrait avoir des conséquences politiques, notamment pour Emmanuel Macron qui avait fortement défendu son ancien collaborateur.
