Formation à Podor pour améliorer la production de fourrage et la gestion des pâturages

Une formation sur les techniques de production de fourrages et de gestion des pâturages a été lancée à Tarédji. L’initiative est portée par l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé (UJAK) et Dental Bamtaare Tooro (DBT), en collaboration avec le service départemental de l’Elevage. Elle a pour objectif d’améliorer le cheptel.

La formation rassemble des participants principalement issus de la commune de Guédé Village, de Guédé Chantier et des organisations pastorales faîtières telles que Galle Aynaabe. Durant trois jours, ils recevront des formations sur les notions de base de la production de fourrages et de la gestion des pâturages, comme le précise le chef de service départemental de l’Elevage, Yoro Diaw.

Cette session est la suite d’une précédente axée sur la santé animale. Elle a été rendue possible grâce à l’appui du projet Agriculture irriguée pour le développement des territoires de Podor (AIDEP), hébergé à la Société d’Exploitation des terres du Delta de la Vallée du fleuve Sénégal (SAED), a souligné le président de l’UJAK, Abdoulaye Racine Anne.

La formation intervient dans un contexte de rareté des pâturages due au changement climatique. Les conséquences sont néfastes pour le cheptel qui peine à trouver son alimentation, obligeant les grands éleveurs à s’éloigner de leur zone habituelle. Les éleveurs locaux peuvent toutefois collaborer avec les riziculteurs pour récupérer la paille et les autres sous-produits agricoles pour nourrir leurs animaux.

Le but de cette formation est d’initier les bénéficiaires à la production de fourrages sur des superficies relativement restreintes pour commencer, avant de passer à des parcelles plus importantes une fois les techniques maîtrisées. Le but ultime étant d’améliorer l’élevage de manière globale.

La formation sera conclue par un plan d’actions visant à valoriser les semences de ‘niébé fourrager variété 58-74’ que le ministère de l’Elevage a mis à la disposition du service de l’Elevage.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire