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Festival Koom-Koom de Ziguinchor : Un catalyseur de développement en Casamance

Khalifa Dramé, artiste-designer et promoteur culturel, a fondé le festival Koom-Koom à Ziguinchor, un événement qui symbolise la renaissance africaine à travers l’utilisation de la calebasse. Il s’attache à protéger l’environnement et à faire de la Casamance une destination touristique internationale. Cet engagement est, selon lui, renforcé par l’intégration du festival dans le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) de l’État sénégalais.

L’idée de ce festival a germé lors d’un séjour à Paris en 1988, après avoir été alarmé par un reportage sur la dégradation environnementale, et ses conséquences pour l’Afrique d’ici 2050. Convaincu de l’existence de solutions dans le patrimoine culturel africain, Khalifa Dramé a mené des recherches à travers plusieurs continents avant de lancer la structure Goorgoorlou en 1990. Sa quête a révélé l’importance de la calebasse, un élément central dans divers domaines, tels que l’agriculture et l’environnement. Ainsi, en 2008, il a créé le festival Koom-Koom, d’abord testé avec succès en collaboration avec l’Union européenne et le ministère de la Culture du Sénégal.

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La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est également associée au festival, reconnaissant son potentiel en tant que plateforme pour promouvoir ses idéaux auprès du grand public. Ce partenariat stratégique a permis de mobiliser de nombreux jeunes d’Afrique pour échanger et partager leurs expériences.

Le festival allie intelligemment tourisme et développement durable. Khalifa Dramé souligne que l’art africain puise sa force dans la nature, et que la Casamance est un véritable terreau fertile pour la culture, semblable à l’Amazonie. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) elle-même prévoit un fort potentiel d’attraction touristique pour cette région riche en biodiversité d’ici 2050. Pour renforcer cette dynamique, un prix en l’honneur du roi d’Oussouye pour l’environnement a été instauré, mettant en avant la richesse culturelle unique de cette région.

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Dans les perspectives à venir, Khalifa Dramé désire aligner le festival Koom-Koom avec l’Agenda national de transformation (ANT) du Sénégal, en collaboration avec l’État. Celle-ci implique un partenariat public-privé qui vise la visibilité internationale de la Casamance. L’implication récente de la ministre de la Famille et des solidarités, Mme Maïmouna Dièye, connue pour son engagement passé envers ce projet, constitue un atout majeur pour cette initiative.

Sur le terrain, le festival se démarque par son affluence et ses divers événements culturels, qui permettent de valoriser les richesses culturelles locales et nationales. La visite du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) 2026, qui envisage de co-organiser le festival l’année prochaine, confirme sa reconnaissance grandissante. Enfin, comme le rapporte le site « Le Quotidien », le festival Koom-Koom est aujourd’hui une vitrine incontournable pour la Casamance, le Sénégal et toute la sous-région, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement. Khalifa Dramé plaide pour une reconnaissance officielle du festival dans le cadre du Plan Diomaye pour la Casamance, espérant ainsi en faire une véritable plateforme de promotion commerciale et d’innovation culturelle.

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