Fardeau de la dette : Seydina Ndiaye propose des pistes de solutions

L’économiste Seydina Ndiaye souligne un problème crucial qui pèse sur de nombreux pays africains : le fardeau de la dette, exacerbé par la dépréciation de leurs monnaies face au dollar. Avec un stock de dette s’élevant à 1 800 milliards de dollars selon les Nations Unies, la situation est préoccupante et rappelle les difficultés rencontrées par des pays comme le Ghana et la Zambie. Quelques temps clé…

Selon l’économiste Seydina Ndiaye sur financialafrik.com, la dépréciation des monnaies africaines rend le service de la dette encore plus onéreux, augmentant ainsi les risques de défaut de paiement pour certains pays. Seydina Ndiaye compare la dette à « cholestérol », avec des côtés positifs et négatifs. Il semble critique à l’égard des politiques « keynésiennes infrastructurelles » souvent préconisées pour stimuler la croissance économique dans les pays africains.

Le contexte mondial actuel, marqué par des taux américains élevés et un dollar fort, rend également la rareté des devises plus problématique pour les pays émergents, y compris en Afrique. Le désinvestissement des capitaux vers les marchés mûrs et l’inflation importée aggravent la situation des « économies duales » africaines, où la croissance économique coexiste avec des défis sociaux persistants, tels que le chômage et les conditions de vie précaires.

Seydina Ndiaye, fort de son expérience professionnelle diversifiée, propose des pistes de solutions pour gérer la dette de manière innovante tout en stimulant le développement. Sa multidisciplinarité lui permet d’aborder la question de la dette sous différents angles, alliant modélisation financière, trésorerie bancaire, stratégie dans le BTP et les chemins de fer, ainsi que le conseil technique ministériel.

Pour résoudre le dilemme entre la croissance économique et les défis sociaux en Afrique, poursuit-il, il est crucial d’adopter une approche holistique qui combine gestion de la dette responsable, développement des infrastructures, promotion de l’investissement privé, et renforcement des capacités nationales. Il est également essentiel de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, tout en veillant à ce que les fonds empruntés soient utilisés de manière efficace et à impact maximal sur le développement socio-économique.

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