Dentsu-Bal

Farba Ngom: L’Impératif d’une sanction exemplaire

Farba Ngom: L’Impératif d’une sanction exemplaire

Dans le grand procès de l’histoire sénégalaise, un nom résonne aujourd’hui comme un symbole d’abus et d’opulence bâtie sur le dos du peuple : Farba Ngom. Jadis fidèle lieutenant du pouvoir, aujourd’hui empêtré dans un tourbillon judiciaire, il se tient face à la balance vacillante de la justice, lesté par le poids des révélations accablantes de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

Le chiffre donne le vertige : plus de 125 milliards de francs CFA en transactions suspectes. Des manœuvres financières d’une opacité abyssale. Un réseau savamment tissé dans l’ombre des institutions. À mesure que se dévoilent les dessous sordides de cet empire bâti sur la prédation, un constat s’impose : Farba Ngom n’est pas un simple acteur du système, il en est l’incarnation pervertie, le chantre de l’impunité et du pillage institutionnalisé.

Détournement de fonds publics, escroquerie, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux… La liste des chefs d’accusation dresse le portrait d’un homme qui n’a eu de cesse de considérer les ressources du pays comme sa caisse personnelle, et la démocratie comme un paravent commode pour masquer ses forfaits.

L’Assemblée nationale brise l’omerta
Longtemps, Farba Ngom a bénéficié de la protection de son statut. Mais la levée de son immunité parlementaire par l’Assemblée nationale sonne comme un séisme politique. Un acte qui, loin d’être anodin, marque une rupture : l’heure de la justice a sonné.

Que reste-t-il alors de sa superbe, lui qui paradait en maître absolu des Agnams, distribuant faveurs et prébendes comme un monarque féodal ? Les puissants d’hier sont les déchus de demain, et Farba Ngom, à l’instar de tant d’autres avant lui, découvre que le pouvoir est un mirage dont l’éclat s’éteint brutalement quand la vérité éclate.

Car le pouvoir, aussi solide qu’il puisse paraître, est une illusion de permanence. Une tour d’ivoire bâtie sur le sable mouvant des intérêts. Ceux qui s’y agrippent avec arrogance oublient une règle fondamentale de l’histoire : le temps dévore les certitudes, et la justice finit toujours par frapper.

Justice ou mascarade ? Le test de crédibilité des institutions
L’affaire Farba Ngom ne peut être un simple feu de paille. Sera-t-elle l’acte fondateur d’un Sénégal nouveau, où l’impunité ne sera plus la règle mais l’exception ? Ou bien assistera-t-on à un énième tour de passe-passe politicien, un scénario où l’accusé, par un subtil jeu d’influence, échappera à la rigueur de la loi ?

L’enjeu est clair : si la justice faiblit, si Farba Ngom venait à s’extraire du bourbier par des arrangements de coulisses, alors ce serait le glas de la confiance citoyenne dans nos institutions. Il ne s’agit pas seulement d’un homme, mais de tout un système qui se joue de la République et trahit le peuple.

Si nous échouons à faire tomber les prédateurs d’aujourd’hui, ceux de demain agiront avec une arrogance décuplée.

L’urgence d’un précédent : que la chute de Farba Ngom serve de leçon
Le Sénégal est à la croisée des chemins. Soit il démontre, par des sanctions exemplaires, que nul n’est au-dessus des lois, soit il consacre la victoire de l’arbitraire et du cynisme.

L’arrestation de Farba Ngom, loin d’être une chasse aux sorcières comme le clament ses partisans, doit être un signal fort envoyé à tous ceux qui croient encore que la République est une affaire privée.

En définitive, l’histoire n’a que faire des protestations des puissants tombés en disgrâce. La roue tourne, inexorablement. Ceux qui, hier, se pavanaient dans les ors du pouvoir doivent aujourd’hui apprendre une leçon essentielle : le peuple observe, la justice rattrape, et le temps efface les illusions d’éternité.

Que Farba Ngom et tous ses semblables le comprennent : l’impunité d’un seul homme est une insulte à toute une nation.

Cheikh Ahmed Tidiane Ly Président Fondateur du gouvernement ARE-FOUTA

7 COMMENTAIRES
  • AISSA

    Vous êtes tellement partial dans votre article. Vous êtes tous à la botte de Sonko qui est en train de voler le Sénégal et qui n à pas un début de projet fiable pour le Sénégal. L argent que Macky a emprunté est dans les aéroports, autoroute, train, et nombreux ponts, tous les infrastructures dignes ou vous faites vos réunions qui ne servent à rien appart parler de Macky. Mais avancer déroulée vos projets qu on voit.

  • Baba

    Les hordes des imbéciles se sont réveillés, ils vous ont gracieusement payer. Qui défende ces voleurs qui ont sucés le sang des Sénégalais, ne mérite pas de vivre dans ce pays. Bande de comploteurs

  • lamine

    Il n’a pas été condamné et les chiffres que vous avancez sont fantaisistes

    • Diop

      Nafekh bahoul. Tout ça est très clair. Même pas besoin de jugement

  • Americain

    L’impunité dans ce pays c’est lorsque que les violeurs sont récompensés et adulés c’est lorsque qu’un officier de gendarmerie tronqué un enquête et se retrouve Dg
    C’est lorsque que d’anciens ministres épingles par des rapports des corps de contrôle se retrouvent au cœur de l’état
    C’est lorsque qu’un officier Dg de l’aser est blanchi en plein meeting et qu’un ministre accusé par un dg est aussi innocenté par le pm sans enquête ni procès
    Cinq ça passe vite alors commencera la vraie justice qui oui suivra les violeurs de mineure les menteurs

    • Baba

      Gueum len Yallah

    • Fouta Digne et Honnete

      Gueumal yallah te nonguou dogual fekhal sa khol te kham ni justice dina deff ligueyammm…..

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