Face aux découvertes du PM Sonko à Anse Bernard, le président Diomaye prend une décision

Face aux découvertes du PM Sonko à Anse Bernard, le président Diomaye prend une décision

Lors de sa visite à la plage d’Anse Bernard, Ousmane Sonko a révélé un scandale de détournement de terrain portant sur 2,16 hectares. Il a exposé les résultats des investigations menées sur le littoral. Selon lui, « toute cette surface a été attribuée par le biais d’un morcellement bien défini. Certains ont bénéficié de 5 000 m², d’autres de 3 000 m², de 2 000 m², etc. ». Cette situation est jugée grave pour le peuple sénégalais, surtout pour sa jeunesse qui a besoin d’accès à des espaces de détente. Sonko a insisté sur le fait qu’il s’agit d’un domaine public maritime qu’il est impératif de préserver.

Le chef du gouvernement a souligné que « les procédures pour déclasser ces terres sont très complexes. Il est donc inacceptable d’octroyer ces terrains à des privés, notamment des hôteliers, au détriment du peuple ». Il a estimé que celui qui obtient 5 000 m² se voit attribuer une valeur équivalente à 10 milliards de FCFA, le mètre carré étant vendu entre 1,8 et 2 millions de FCFA.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, suivant cet exemple, a annulé les titres de propriété qui avaient été octroyés à des hommes d’affaires pour des parcelles situées à la plage Anse Bernard, derrière le Palais de la République. Ousmane Sonko, en visite sur place, a précisé qu’un lotissement avait été accordé à des hommes d’affaires proches de l’ancien régime sans contrôle de l’État. Selon le journal Libération, cette décision a été annulée car le chef de l’État a ordonné l’annulation pure et simple de ce lotissement. Les principaux bénéficiaires étaient des hommes d’affaires connus pour leur proximité avec l’ancien régime.

Face à cette situation alarmante, le Président Diomaye a annulé toutes les attributions. Il a été noté que des parcelles de 5000m², 3000m² et 2500m² avaient été octroyées pour la construction de complexes hôteliers.

6 COMMENTAIRES
  • FODE

    Merci beaucoup cher dirigeant. On est derrière vous. Au passage on attend tous la dissolution de l’assemblée nationale composée de bandits de grands chemins

  • Nkhson

    Je ne remercierai jamais autant le régime Diomaye-Sonko pour les actes forts qu’il est entrain de poser, dans le cadre général de la réparation des injustices. En particulier pour le cas du littoral accaparé par des nantis, avec la complicité du régime sortant. Il est inadmissible que toutes les bonnes plages de la capitale soient vendues illégalement par des promoteurs véreux ayant des accointances avec de hauts fonctionnaires et responsables de l’état. Ce serait vraiment rendre justice à la population de Dakar que de restituer ces terres à la collectivité. J’ai un pincement au cœur de ne pouvoir accéder à certaines plages qui étaient mes lieux de détente et de distraction favorite, lorsque j’étais encore un môme. La plage Anse Bernard était de loin ma plage préférée, dont la plupart des dakarois considéraient comme la meilleure de la capitale. C’est en ce lieu hautement symbolique pour moi que j’ai fait mes initiations en natation. Je me rappelle aussi de son « plongeoir » situé près d’un rocher historique ou j’ai appris à plonger en apnée. Ce lieu me rappelle un vieux souvenir, d’un fait qui allait virer à un drame. En effet, j’ai eu à sauver de la noyade un ami poussé de dos dans le plongeoir, alors qu’il ne savait pas nager. J’ai eu d’autres occasions à sauver des vies de gosses qui se trouvaient en difficulté au niveau cette plage et dans d’autres. Je n’oublierai jamais les moments agréables passés à pêcher à la ligne des poissons ou à plonger en apnée pour pecher des oursins. Mais aussi à plonger couteau à la main, afin de recueillir des « coeurs » solidement rivés dans des rochers au fond de l’eau de mer. Je suis certains de partager la même frustration avec des milliers de dakarois qui se verraient interdits d’accès injustement à certaines plages agréables. Aussi les seules plages accessibles sont des plages interdites de baignade qui accusent chaque année en pareille période, un taux élevé de noyades. Game is over! Il est donc temps de restaurer la justice sociale dans ce pays, les seuls nantis et autres privilégés ne devraient pas continuer à vivre sur le dos des pauvres googgorlus, largement majoritaires dans ce bled. Nous encourageons et soutenons vivement la politique du nouveau régime Diomaye-Sonko, dans sa politique du « jub, jubeul, jubanti ». Pour le triomphe de la vérité et la justice qui fondent le patriotisme véritable et véridique.

    • Confirmation

      Je confirme: moi je suis habitué de la plage terrou-bi depuis l’enfance. Ils ont réussi à nous laisser qu’une portion congrue du « plongeoir ». De ce fait, pour aller maintenant me baigner je suis obligé de choisir un jour et très tôt le matin avant que la plage ne soit prise d’assaut. Nous y avions des lieux de baignades dont l’un était « réservé » aux laveurs de moutons des weekends. Une des places (zone des cactus), a été cédée au Magic Land. La seconde c’est l’hôtel Terrou-bi (ils ont pris le lieu et le nom): et c’est le cas qui m’a le plus intrigué et dont j’ai vécu l’évolution. l’hôtel a démarré sur une petite surface sans enfreindre l’accès à la plage. Ensuite, peu à peu ils ont commencé à interdire timidement la traversée, puis la baignade, ensuite ils ont barré les accès, déplacé le service de surveillance des îles de la Madeleine et récupérer son emplacement, recruter quelques jeunes des quartiers environnants (réussissant ainsi à étouffer la petite révolte). L’autre lieu, on a voulu à l’époque ériger, à l’entrée, une embassade d’un pays, certains dakarois s’y sont opposés; on croyait la bataille gagnée, mais d’autres ont réussi à arracher la plage même en y érigeant un nouvel hôtel. Au début, les gens ne comprenaient pas ce qui se tramait, on voyait des débuts de travaux et des terrassements, certains pensaient naïvement que ce sont les services municipaux qui réaménageaient la plage, mais que nenni. Pour décourager les curieux et les tenir loin, ils ont déclaré que les barbelets sur place sont électrifiés pour raison de sécurité et un étudiant y serait mort, ils ont relayé celà dans toute la presse, tous les journaux et radios en ont parlé et tympanisé sur cette « mort d’étudiant » (je soupçonne une publi-reportage corruptive de l’information), depuis les baigneurs ont déserté, et subitement on vit l’hôtel Azalaî » sortir de terre sur les lieux.
      Vraiment, nous Dakarois, on est lésé… nous devons payer pour jouir de nos plages que la nature nous a doté.
      De notre expérience, j’exhorte les habitants des zones allant des Parcelles Assainies à Tivaouane Peulh (passant par Cambéréne, Guédiawaye, Malika), certes ce long plage est pour l’instant interdit à la baignade, mais c’est une plage d’avenir. Le jour où vous aurez de bons services municipaux,vous n’envierez pas Casablanca, Miami ou autres.

  • modou

    merci au nouveau régime sur ces décisions contre l’égotisme de beaucoup de sénégalais.

  • modou

    merci au nouveau régime pour ces décisions contre l’égotisme de beaucoup de sénégalais.

  • Lamine Diop

    Et on laisse les coupables vaquer à leurs occupations.
    C’est juste pathétique.
    Comme quoi le deal entre Sonko et Macky a eu lieu.

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