Face au public : l’affront des gardés à vue au niveau des commissariats

Les individus interpellés subissent l’affront au niveau des commissariats. Exposés au public dès l’entrée au poste de police, leur placement en garde en vue constitue une violation flagrante de la présomption d’innocence.

Selon la déclaration universelle des droits de l’homme, toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit légalement établie. Cette norme figurant au préambule de la Constitution du Sénégal, est un fondement de la présomption d’innocence que doit bénéficier toute personne interpellée.

Ce principe devrait être respecté tout au long de la procédure pénale même au niveau de l’enquête policière. Toutefois, le sort des individus interpellés au niveau des commissariats, prouve que la présomption d’innocence est violée dès l’entame de l’enquête préliminaire.

L’opinion des yeux

Les personnes interpellées mises dans des cellules au niveau des commissariats, face au public, subissent malheureusement des jugements d’opinion.  Ce qui risque d’impacter négativement sur leur état d’esprit. Car, elles sont déjà considérées comme coupables à travers les regards projetés sur eux. En effet, du fait qu’il est possible de les apercevoir à travers les grilles, à n’importe quel moment, constitue une violation de leur présomption d’innocence. Alors qu’on en est toujours à l’enquête préliminaire.

Seul l’officier ou l’avocat devrait être habilité à voir les individus placés en garde à vue.  Il est donc fondamental que des mesures soient prises afin de garantir au maximum ce principe fondamental. En leur mettant à l’abri des regards accusateurs avant le jugement du tribunal.

 

 

 

 

1 COMMENTAIRE
  • Adama Beye

    Ce nest meme pas la question de predomption dinoncence qui doit etre abordee cest plutot le droit humain quel quil soit la faute la faute quon lui reproche.

    On fait tous des erreurs graves ou moins graves ou moins graves ce sont les faites qui les provent graces aux gens qui sont la pour ca (les juges) Mais exposer un humain dans une case aux regard de tout passant ,on ca qu en afrique.

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