Face à Tottenham, Arsenal relance la Premier League

Plus tranchant, Arsenal s’est imposé ce samedi à l’Emirates Stadium face à son voisin ennemi Tottenham (2-0). Les Gunners reviennent provisoirement à un point du podium.

Sous une fine bruine et un ciel bas qui a contraint d’allumer les projecteurs dès le coup d’envoi d’un match à midi et demi, heure locale, parfaite atmosphère d’un derby d’automne, Arsenal a été moins inquiété qu’attendu par Tottenham. Défense à trois contre défense à trois, pressing contre pressing, la première période aura livré un derby étouffé, traversé de peu d’occasions nettes et d’une certaine électricité à tous les étages.

C’est l’assez incroyable efficacité d’Arsenal qui a fait la différence, alors, les Gunners marquant sur leurs deux seules tentatives cadrées des 45 premières minutes : d’abord par Mustafi, de la tête, sur un coup franc d’Özil (36e), un but que l’on qualifiera de très contestable, parce qu’il n’y avait pas faute de Davinson Sanchez sur Alexis Sanchez, à l’origine, et parce que Mustafi était hors-jeu de cinquante centimètres à l’arrivée. Arsenal a su marquer un deuxième but dans le moment faible des Spurs qui a suivi, sur un bon appel excentré de Lacazette, dont le centre était repris en deux temps par Alexis Sanchez (42e).

ottenham n’a pas été capable de revenir dans le match en seconde période, même s’il a fallu que Mustafi sauve les siens devant Kane (56e). Mais c’est plutôt Hugo Lloris qui a évité le 3-0 en fin de match, face à Alexis Sanchez (76e, 90e+2) quand les Spurs étaient coupés en deux par leurs tentatives désorganisées de revenir au score, Cech ayant seulement à sortir une tête de Dier (82e).

 Le fait : le coaching de Wenger

Quand Arsène Wenger a décidé de remplacer Lacazette par Coquelin (73e) pour densifier son milieu et laisser Özil et Sanchez se débrouiller pour jouer des contres à deux, l’Emirates a sifflé l’entraîneur français, et chaleureusement applaudi l’ancien Lyonnais, montrant à la fois son appréciation du travail de Lacazette et son incompréhension face aux choix de Wenger. Mais il faut reconnaître que la fin de match ne lui a pas donné tort, Sanchez et Özil étant dangereux jusqu’au bout face aux espaces ouverts, et Coquelin chassant efficacement Winks qui venait d’entrer. Tactiquement, Mauricio Pochettino n’a pas eu de ressources.

Il est resté jusqu’au bout avec sa défense à trois (ou à cinq), a remplacé Dembele par Winks poste pour poste (61e). Et quand il a sorti Kane et Alli en même temps (75e), cela n’avait plus rien de stratégique : cela résonnait plus comme l’aveu de sa défaite.

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