Équateur : État d’alerte maximale après un complot présumé visant le président élu

Selon un rapport des services de renseignement, le gouvernement équatorien a déclaré le pays en « état d’alerte maximale » en raison d’un complot supposé visant l’assassinat du président élu Daniel Noboa. L’administration a catégoriquement condamné toute tentative de nuire à la vie de ses dirigeants, comme indiqué dans un communiqué officiel publié sur X.
Les renseignements font état de l’entrée en Équateur d’assassins venus du Mexique et d’autres pays, planifiant des « attaques terroristes » et cherchant à provoquer des « troubles de l’ordre public par le biais de manifestations violentes ». Le gouvernement accuse des « organisations criminelles, en collusion avec des factions politiques défaits dans les urnes », mais aucun nom spécifique n’est mentionné.
Ce complot viserait non seulement à déstabiliser le gouvernement, mais également à menacer la démocratie et la paix dans le pays. Le gouvernement affirme que les forces armées, la police nationale et les agences de renseignement coopèrent activement pour identifier et neutraliser toute menace potentielle.
« Nous riposterons avec toute notre force, si notre détermination est mise à l’épreuve », déclare le communiqué. Cette situation intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes en Équateur, alors que Noboa a remporté le second tour des élections contre Luisa Gonzalez le 13 avril.
Luisa Gonzalez avait dénoncé une « fraude électorale grotesque », bien que ces affirmations aient été rejetées par le conseil électoral équatorien et les observateurs internationaux. Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique, qui soutient Gonzalez, n’a pas reconnu la victoire de Noboa. Le ministère mexicain des affaires étrangères réfute toute implication dans le complot présumé, réaffirmant son adherence au principe de non-ingérence.
Daniel Noboa doit être investi en tant que président le 24 mai. Il fait face au défi de stabiliser un pays touché par une violence accrue liée aux cartels, rapportait Anadolu en soulignant qu’un meurtre par heure avait été constaté au début de l’année.