Enseignant tué à Diourbel : 2 ans de prison requis pour Henriette Sambou

Le Tribunal de grande instance de Diourbel a mis en délibéré jusqu’au 18 juin, le verdict du procès de l’élève Henriette Juliette Sambou qui comparaissait ce mardi pour « coups et blessures volontaires ayant occasionné la mort sans intention de la donner » de l’enseignant Henry Ndiaye.

Aux termes des plaidoiries, le procureur  a écarté toute intention d’homicide, soulignant qu’il s’agit de coups et blessures volontaires ayant occasionné la mort sans intention de la donner.
Le ministère public a demandé au tribunal de déclarer Henriette Juliette Sambou coupable des faits qui lui sont reprochés et de la condamner à 2 ans de prison ferme. Compte tenu de son statut d’élève, il a demandé au juge de lui accorder une circonstance atténuante.

Contre la mère, le représentant du parquet a requis une peine d’emprisonnement de 6 mois ferme, pour exploitation illégale d’un débit de boissons alcoolisées sans autorisation administrative.

Pour  Jean Marie Ngom, aide-infirmier à Ngohé et Philippe Gana Diop, ami de l’enseignant tué,  le procureur a requis une peine d’avertissement pour non-assistance à une personne en danger.

Le délibéré est fixé au 18 juin 2019.

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9 commentaires

  1. Si les faits sont vraiment avérés, la sanction doit être à la hauteur de la faute. Mais l’impunité à assez duré dans ce pays. Prions pour afin d’échapper à ces genres de situation.


  2. J’ouvre le débat suivant: comment peut-on mettre derrière les barreaux un élève présumé auteur d’actes terroristes (Saer Kébé) pendant quatre longues années qu’il a perdues et requérir deux ans ferme pour une meurtrière qui a avoué son crime?


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