L’Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire (IRAP) de Dakar bat en brèche l’information selon laquelle des grenades lacrymogènes ont été lancées dans les chambres 13, 14 et 15 de la prison du Camp pénal et 18 détenus envoyés à l’infirmerie à la suite d’échauffourées, ce mardi 29 mars.
« Ce qui s’est passé est très simple. Ce matin, on a fouillé deux chambres, les 14 et 12 sans aucun problème. Au moment de fouiller la chambre 15, un groupe de détenus a refusé de sortir pour qu’on procède à la fouille », a confié Mbaye Sarr sur les ondes de la Rfm.
Après constat de la situation, l’IRAD de Dakar dit avoir mis en branle le Comité de Sages de la prison pour les sensibiliser. A l’en croire, certains détenus étaient d’accords et d’autres pas.
« Quand je suis allé les voir, ils sont revenus à des meilleurs sentiments, ils sont sortis d’eux-mêmes. On a ensuite procédé à la fouille et il n’y a eu aucun incident pour être clair », ajoute-t-il.
Des propos que réfutent plusieurs sources, qui affirment avoir entendu des détonations venant de la prison du Camp pénal.
plus menteurs que les Frap tu meurs de vrais pauvres types qui veulent se faire voir.