« Construire une économie circulaire au Sénégal nécessite une approche systémique, inclusive et durable ». C’est dans cette optique que Macoumba Diagne, Directeur général de SOGEVAD, a réaffirmé l’engagement de sa structure à transformer la gestion des déchets en véritable levier de développement économique.
« Pour construire une économie circulaire, il faut avoir une approche systémique qui n’exclut aucun acteur. Tout le monde doit être impliqué », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie officielle de signature de convention entre SOGEVAD (Société de Gestion et de Valorisation des Déchets) et Sénévolontariat. Cette convention vise à lancer un vaste projet de sensibilisation de la population sur les enjeux du tri sélectif et de la revalorisation des déchets.
Selon M. Diagne, le Sénégal produit chaque année plus de 2 millions 190 mille tonnes de déchets. Face à ce constat alarmant, l’objectif est désormais de sortir de la logique du déchet considéré comme un simple rebut, pour le voir comme une nouvelle matière première, source d’opportunités économiques.
« L’ambition est de ne plus être dans une logique de gestion passive des déchets, mais de les transformer en opportunités d’affaires », a-t-il insisté.
Pour réussir ce pari, SOGEVAD compte sur l’implication active des populations, grâce à l’appui des volontaires de Sénévolontariat. Ces derniers seront formés et déployés comme agents de proximité, chargés de sensibiliser les citoyens directement dans leurs foyers, en leur transmettant les bonnes pratiques de tri des déchets.
Un dispositif digital et logistique sera également mis en place pour faciliter la collecte et la valorisation des déchets sur l’ensemble du territoire. L’enjeu est de taille : poser les bases d’une économie circulaire capable de créer de l’emploi, de protéger l’environnement et d’améliorer les conditions de vie des populations.
