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Dissolution Assemblée nationale : « Un Président de la République ne ruse pas ! », Anta Babacar Ngom

Dissolution Assemblée nationale : « Un Président de la République ne ruse pas ! », Anta Babacar Ngom

Anta Babacar Ngom appelle à la mobilisation « pour imposer la cohabitation le 17 novembre 2027« . Dans un communiqué parvenu à Senego, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République Bassirou Diomaye FAYE, la Présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) dit prendre acte de cette déclaration du chef de l’Etat.

D’après elle, « ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays« .

« Tout ça pour ça…

« Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la ‘Parole présidentielle’ et mieux de la ‘signature Présidentielle’. Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire ‘Tout ça pour ça’…« , a-t-elle regretté.

« En choisissant la date du 17 novembre 2024…

Elle poursuit : « Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif« .

« Il ne s’agira pas simplement d’une élection…

Ainsi, d’après Anta Babacar Ngom, « ce qui s’est produit aujourd’hui (hier, jeudi 12 septembre 2024) est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire ‘Non’ à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! »

Déterminés « à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale…« 

Elle estime à cet effet que « nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais« .

12 COMMENTAIRES
  • Cheikh Sow

    Tu n’as rien compris. Sale mégére sangsue buveuse de sang des faibles

  • HIPILE HOOLE

    Ohhhhh Anta 🐔🐓🐓🐓 poulet fo néékoone borom campagne électorale 1 Mo bi amoul connexion bou dooy

  • James

    Pas de bruit pour rougir, tu ferais mieux de redresser ton entreprise héritière, solutionner sa survie que de vouloir se hisser sur le chemin patriotique. S’allier avec ce gouvernement ferait ton affaire conseil d’un administration d’un admirateur

  • Sabs

    C plutôt l’opposition qui ne doit pas obliger le président à ruser.

  • Cheikh Sow

    Accepter la volonté divine vous épargnera de vous écourter la vie. Evitez la médisance la méchanceté et la jalousie. La bave du crapaud ne peut atteindre la merle blanche

  • Truth

    Anta tes une grosse tchiza

  • SECK

    sois credible

  • Ciss.

    ABN calmoss , arrêter d’être des opportunistes à l’approche des échéances électorales vous faites du bruit pour exister.Ça ne passera pas.Laisser S.E BDF tranquille .Avec les 3J le Sénégal aura un autre visage.
    La corruption est un des facteurs du sous développement à plus de 50% de l’Afrique.
    On doit faire une loi pour des poursuites pour tout dirigeant ou cadre de l’administration qui a signé des accords qui ne sauvegardent pas les intérêts de son pays même après son départ ou à la retraite .Sanction on récupère tous ses bien et des poursuites …

    Vive le Sénégal souverain

    • Thié

      Calmoss MERCI CISSE

    • Mbow

      Les opportunistes tu les connais diakhle faye et saisia soncko

  • Yui

    Franchement quelle opposition de merde.
    Le 17 yagatoul

  • Sooo

    Pense d’abord à la survie de ton entreprise. A même pas deux mois de la chute de l’ancien régime les détresses clignotent pour votre gestion. Vous allez pourrir de rage

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