Les fournisseurs de solutions technologiques lancent une nouvelle fois un appel au ministère de la Santé notamment sur la digitalisation du système de santé. Ils préconisent l’intégration de toutes les parties prenantes, afin de garantir la réussite de cette transition. Selon eux, le secteur privé est actuellement en avance sur le ministère dans ce domaine, a affirmé Ibrahima Kandji, ingénieur en informatique et fournisseur de solutions.
Il s’exprimait à l’occasion des Sixièmes Journées scientifiques de l’Hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP), tenues le jeudi 3 juillet 2025, dans le cadre d’un symposium consacré à l’importance des technologies numériques pour la souveraineté sanitaire du Sénégal.
Pour le chef de projet en systèmes d’information hospitaliers chez Hopitalia, il est bien de parler l’interopérabilité ou la certification des solutions. « Sur le terrain, la réalité est toute autre : le secteur privé a pris une longueur d’avance sur le ministère de la Santé en matière de digitalisation », a-t-il souligné. Il insiste donc sur la nécessité de fédérer toutes les parties prenantes, une idée souvent évoquée mais rarement concrétisée.
À titre d’exemple, Ibrahima Kandji cite l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, qu’il considère comme un établissement modèle en matière de digitalisation. Cette performance, selon lui, a été rendue possible grâce à l’intervention du secteur privé, notamment par la solution proposée par Hopitalia, qu’il salue vivement.
Il estime que « le pays ne peut pas se développer, surtout dans le domaine de la santé digitale, en marginalisant les entreprises privées, véritables fournisseurs de solutions technologiques ». Et de réitérer : « Nous appelons à une intégration de toutes les parties prenantes, pour que cette transition réussisse ».
À l’en croire, cette dynamique collaborative est indispensable pour assurer le succès du projet de digitalisation de la santé et accélérer la réalisation des objectifs fixés.