Dialogue national : L’opposition entre radicalisme et crises

Le dialogue  national, une semaine après son ouverture, est dans tous ses éclats. Divisée, l’opposition chancelle dans tous ses compartiments. Issa Sall du Pur est réprimandé par  son mentor, Serigne Moustapha Sy, et Oumar Sarr du Pds, par Me Abdoulaye Wade, pour y avoir participé.

Ceux qui n’ont pas répondu au président de la République grossissent les rangs du radical Ousmane Sonko, le premier à se dresser contre l’initiative du locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor.

Ousmane Sonko, constant et cohérent dans sa ligne dite de principes, et Me Abdoulaye Wade, obnubilé par l’exil forcé de son fils, Karim, sont le duo dur d’un pôle de résistance qui sable le couscous que le Président Sall sert à ses invités.

A leur rescousse, le professeur Abdoulaye Bathily, Cheikh Bamba Dièye, Thierno Alassane Tall, Daouda Faye Vava, qui ne sont pas allés à Canossa et qui déprécient le dialogue et ses conclusions.

Une position saluée des observateurs, selon qui, pour la bonne santé de notre démocratie, ce pôle de résistance pour contrecarrer le chef de l’Etat est vital.

Aussi s’interroge-t-on sur les motivations de Macky Sall, réélu avec plus de 58%, à subitement vouloir dialoguer avec l’opposition. Même si Thierno Alassane Sall a vite fait d’évoquer une politique d’ajustement structurel qui va rythmer, sous peu, l’activité économique du pays.

Et que fait-il, s’interrogent-ils, des conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) que le Sénégal gagnerait à appliquer.

En attendant, le consensus est fait autour de Famara Ibrahima Sagna, l’ami de tout le monde et facilitateur, pour mener le Dialogue national.

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