Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a initié un dialogue national le lundi 26 février, dans un contexte de controverses liées à la discussion de la date de l’élection présidentielle et de l’avenir post-2 avril, date à laquelle le mandat actuel du président doit expirer. Ce dialogue a été marqué par l’absence de l’opposition, une situation qui soulève des questions sur l’unanimité du processus.
Le Premier ministre Amadou BA, également candidat de la majorité présidentielle à la prochaine élection, a profité de cette occasion pour adresser plusieurs messages cachés. D’une part, il a exprimé son désir de retarder la fourniture de son avis sur les sujets abordés, préférant attendre demain pour représenter la position de la majorité. « J’aurais peut-être souhaité me passer de cette épreuve. D’abord, j’ai eu le privilège d’être le candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar, qui demain, fera prévaloir la position de la majorité sur les questions que vous avez soulevées, » a-t-il déclaré.
Dans un discours court, Amadou BA a mis l’accent sur l’importance du respect des institutions et de la marche harmonieuse du pays, affirmant sa position de fervent défenseur du dialogue. « Deuxièmement, Monsieur le Président de la République, je ne peux pas m’empêcher de dire que j’ai eu le privilège d’être votre Premier ministre, d’avoir la possibilité d’échanger avec vous quotidiennement sur les questions politiques, les questions économiques et toutes les questions qui concernent le pays. Monsieur le Président, je peux témoigner que vous tenez à la bonne marche des institutions du pays. Monsieur le Président, aujourd’hui, nous devons dialoguer. En ce qui me concerne, je suis un partisan acharné du dialogue, un partisan acharné de la paix. De ce point de vue, je salue cette initiative, position que je défends à vos côtés depuis longtemps, » a-t-il souligné.
L’appel à la sagesse du président en ce qui concerne la fixation d’une date pour les élections présidentielles a été un autre point clé de son intervention. Amadou BA a insisté sur la nécessité de procéder rapidement aux élections, dans le respect des institutions et de la paix. « Deuxièmement Monsieur le Président de la République, ma préoccupation c’est surtout le pays. Nous devons aller vite aux élections, comme vous le dites, dans le respect des institutions, mais dans la paix. La paix n’a pas de prix. Nous devons tous pouvoir échanger entre Sénégalais, discuter, dans le respect des institutions, des lois et règlements, et voir aujourd’hui, tenant compte du contexte, quelle est la formule la plus appropriée pour aller aux élections en paix et à bonne date. Pour le reste, Monsieur le Président de la République, je me remets à votre sagesse. Je vous remercie de votre aimable attention, » a-t-il conclu.
AB me rappelle Diouf du temps de Senghor. mefiez-vous de lui car il a en tellement bave avec Macky qui passe son temps a l’humilier que le jour il sera president il sera tres dur.
En 1981 beaucoup de barons du PS qui minimisaient Abdou Diouf pensaient pouvoir le manipuler mais il les a ecarte du PS et de la gestion de l’etat.
AB est plus dangereux que Macky et il va emprisonner Mame Mbaye Niang en premier et n’epargnera pas les gens de l’APR qui sotn contre lui.
DONC CE MEC NEST PAS COURAGEUX