Dialogue de sourds : Les politiques donnent un ultimatum à Famara Sagna

En dépit des rares consensus trouvés, les travaux de la commission politique du dialogue national lancés le 9 juillet dernier, avancent à pas de tortue à cause des questions centrales telles que la caution, le parrainage, le bulletin unique, entre autres. Ce qui suscite la colère de certains participants au dialogue qui n’ont raté l’occasion de monter au créneau pour interpeller le président Famara Ibrahima Sagna.
Consensus vicié 
Les acteurs du dialogue politique, en s’accordant sur le report des locales, avaient bien précisé que l’objectif était de se donner le temps nécessaire pour évaluer le processus électoral et auditer le fichier dans l’optique de doter le Sénégal d’un code électoral consensuel à l’image de celui de 1992. Une démarche qui, d’après certains acteurs, a permis à la commission politique d’aboutir, le 8 août 2019, à un consensus fort sur la nécessité et les modalités de l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier et d’adresser le même jour une lettre au président Famara Ibrahima Sagna, lui notifiant l’accord obtenu et le souhait de le voir saisir qui de droit pour sa mise en œuvre.
Le paradoxe du président de la commission 

« Le 3 octobre 2019, soit près deux mois après cette correspondance, ayant constaté l’absence de réponse, la commission a fait une lettre de rappel pour être édifiée sur la suite réservée aux dossiers mentionnés plus haut », a déploré, de son côté, Déthié Faye, coordonnateur du pôle des non-alignés. La saisine du président du dialogue national, envoyée le 21 octobre 2019, ne recevra qu’une réponse orale le 31 du même mois signifiant que le président Famara Ibrahima Sagna, n’étant pas encore installé, ne pouvait prendre d’initiatives. « Cette réponse a surpris plus d’un, parce que la logique et la cohérence voudraient que, quand on attend d’être installé pour pouvoir prendre des initiatives, on s’abstient de recevoir des courriers qui demandent une diligence ».

L’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier réclamés

Devant cette situation jugée « regrettable » pour leur avoir fait perdre du temps, l’on nous apprend que la commission politique a donné mandat d’une semaine à la commission cellulaire pour prendre contact avec les autorités afin d’être édifiée, et prendre les mesures que la situation commande. « La question principale à laquelle le gouvernement doit impérativement répondre, à la séance du 12 novembre 2019, pour la poursuite des travaux, est celle de savoir si les mesures sont prises pour le démarrage effectif de l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier », ajoute un participant. Ce dernier indique d’ailleurs, qu’il revient à la commission politique de mettre en place un comité technique composé des représentants des entités présentes au dialogue pour la définition des termes de référence devant permettre d’engager la procédure de sélection des experts indépendants. Il faut rappeler que « pour plus d’efficacité et de célérité, en vue de pouvoir déposer ses conclusions dans un délai raisonnable, la commission politique ne peut plus faire l’économie de revoir le format de travail adopté et qui a montré ses limites ».

2 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    Monsieur famara sagna ne compter sur il nest credible ilfait partie du systeme cest eux qui ont detruis ce pays cest un grand du systeme vous les participants il faudra vous faire respecter francement nous senegalais ont se reveille jamais ces soidisants milliadaires ou est ce ils ont trouve les milliards quil sont ces genre de type il sont pas honnete de 1960 a maintenant il sont detruient ce peuple il sont combien de maisons aux senegal cest tous de mauvaises foi senegalais revriller vous ce pays niras nule part que de mengeons il jouent sur lavenire des honnetes senegalais les poligiciens de 1960 a maintenant il sont tous riche il vie que avec largent de bien male acquis mes demain la tombe pour que ce pays se devolope il faudra changer ce systeme il nous pirtent prejudice nous tous meme les marabout doivent changer leur systeme il doivent psrticiper aux devolopement du pays que cesse la faciliter seule le travaille paye senegalais reveiller vous ce pays est tres enretard nous etions a lepoque la premiere capital de lafrique occidental fransaises maintenant nous sommes les derniers a cause de mensonge

  • Lilkha Mballo

    Merci Malick diallo

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