A l’issue du dialogue national de ce 28 mai, le président de la République Macky Sall a pris la décision de laisser son ministre de l’Intérieur de discuter des différents points d’achoppement liés au code et au fichier électoral. Et ce, malgré les piques lancées en l’encontre du « bras droit » du président de la République par une grande partie de l’opposition, à l’instar de Oumar Sarr.
Le débat est lancé, selon le journal l’observateur, la volonté du président Sall darriver à un large consensus sur les questions politiques est clairement exprimée. Chose pas du tout aisée. Le chef de l’Etat ne prendra aucun risque qui pourrait compromettre l’issue heureuse de sa démarche, et ce, même si la réussite du dialogue national est étroitement liée à un accord sur des sujets relatifs au Code, au fichier électoral et l’organisation des élections. Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, en charge de piloter ce dossier, a déjà déroulé son plan d’action.
Et à cet effet, Abdoulaye Daouda Diallo a l’intention de convoquer toutes les formations politique et coalitions légalement constituées pour lancer le débat. Évoquant le caractère « non gratuit » de cette initiative, le journal L’Observateur de révéler qu’une plénière sera convoquée dans un hôtel de la place, à partir de la semaine prochaine. Au menu, la présentation des questions urgentes qui nécessitent des solutions urgentes. Un comité de rédaction des propositions de modifications du Code et fichier électoral, d’une vingtaine de membres, devrait être mis en place . Ce comité, composé de plénipotentiaires des partis de la majorité, de l’opposition et des non-alignés sera complété par les représentants de la Société civile et des organes de supervision tels que la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) et la Commission nationale électorale autonome (Cena). Et les discussions seront engagées par le Cena afin de faire des propositions de modification.