Suspension de conventions, impôts, TDS-SA… Coïncidences ou actions concertées contre une presse en difficulté ? Aminata Sarr Ndiaye, Directrice Générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), rejette cette idée et pointe du doigt un manque d’organisation au sein de la profession.
Selon elle, ce problème n’est pas unique à la presse, mais d’autres secteurs sont mieux structurés. « Les autres corps de métier sont mieux assis que la presse parce qu’ils sont organisés. Mais, la presse sénégalaise est un peu un fourre-tout, avec beaucoup de dysfonctionnements, » déclare-t-elle.
Aminata Sarr Ndiaye souligne que l’assainissement nécessaire dans la politique et la justice doit également s’appliquer à la presse. Elle salue d’ailleurs le ministre de la Communication, Aliou Sall, pour son initiative visant à publier la liste des médias reconnus, afin de mettre des visages sur les noms et clarifier qui est qui.
Aminata Sarr Ndiaye suggère qu’il devrait être possible, en entendant le nom d’un journaliste, de se renseigner sur son parcours académique ou sa formation, et de vérifier s’il représente une entité reconnue.