Destins croisés des gladiateurs des arènes : de la gloire à l’oubli

Le monde des arènes a vu passer mille et un lutteurs sénégalais. Certains ont connu des carrières éblouissantes, tandis que d’autres ont connu des fortunes diverses, souvent marquées par des destins inachevés et un avenir incertain. Nous vous proposons de revenir sur ces parcours, de l’apogée au déclin, à travers les figures emblématiques de ce sport national.

Yékini, Eumeu Sène et Reug Reug sont trois noms qui résonnent avec éclat dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Yékini, avec ses 15 ans d’invincibilité et 8 ans de règne en tant que Roi des arènes, ainsi que sa reconversion réussie en homme d’affaires, incarne l’exemple parfait de la réussite. De son côté, Eumeu Sène, malgré une période difficile, a su rebondir et est même devenu le Roi des arènes en 2018. Quant à Reug Reug, dont le parcours en lutte avec frappe est très respectable, il se distingue aussi en MMA où il a le meilleur palmarès des lutteurs sénégalais.

Pourtant, tous les lutteurs n’ont pas eu la chance de connaître une telle gloire. Certains, tels que Pakala, Auguste Mbagnicjk Sène, Laye Ndiombor, et bien d’autres, ont vu leur carrière connaître un goût d’inachevé, avec un palmarès largement en dessous des attentes.

D’autres lutteurs ont choisi de monnayer leur talent en Europe. C’est le cas de Youssou Ndour, Fodé Sarr, Malal Ndiaye, Cheikhou Ousmane Sarr et Diama. Certains, comme Babou Seck et Cheikh Ndiaye, ont même opté pour la navigation.

Enfin, il y a ceux qui, face aux difficultés, ont vu le visa comme une solution ultime pour tenter leur chance ailleurs, en Europe ou en Amérique. C’est notamment le cas d’Usine Doolé et d’Oumar Diouané qui ne cracheraient pas sur un visa pour prendre les airs.

Ainsi, les arènes sénégalaises ont vu défiler divers destins, entre gloire et déboires, montrant que le succès n’est pas toujours assuré dans ce sport national.

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