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Démission d’Ibrahima Hamidou Dème : La séparation des pouvoirs mise á rudes épreuves et si Me ELH. Diouf avait raison ?

La démission de M. Ibrahima Hamidou Déme du conseil supérieur de la magistrature remet á jour la question de l’indépendance de Dame justice. Parmi les motifs invoqués par M. Déme « le comportement du conseil supérieur de la magistrature ».

Les faits donnent raison à Me El hadji, le leader du PTP qui , dans son programme de gouvernance, a toujours dénoncé l’immixtion de l’exécutif dans le fonctionnement de l’institution judiciaire.

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En effet, selon « le député du peuple, » « la création et le maintien du ministre de la justice est une violation de la constitution Sénégalaise,

c’est une aberration ». 

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Me EL. Diouf de se demander  « Comment un pouvoir judiciaire qui doit être totalement indépendant, peut-il être sous la tutelle d’un petit ministre de la justice, qui est

lui-même un petit membre du groupe de l’exécutif ? ».

Contrairement à la France où on parle de l’autorité judiciaire, « au Sénégal on parle de pouvoir judiciaire et un pouvoir mis sous tutelle d’un autre pouvoir n’est plus pouvoir, parce qu’il devient dépendant ».

C’est toutes ces raisons qui font dire à l’honorable député que « le Ministère de la justice est une aberration, c’est une bizarrerie,

on a un soi-disant pouvoir judiciaire qui est géré par le pouvoir exécutif qu’on arrête de parler de pouvoir judicaire alors qu’il n’en n’existe pas » Pour le célèbre avocat c’est une incongruité

qu’il faut corriger « ce n’est pas ça la séparation des pouvoirs ». Pour lui, « le ministre chargé des relations avec les institutions peut servir de trait d’union entre l’exécutif et le pouvoir.

Yaya Cissokho

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