Décret non contresigné : Bara Gaye convoque Amadou Ba à l’Assemblée nationale

Le président Macky Sall, qui avait désigné le Premier ministre, Amadou Ba, comme son successeur, a décidé samedi de reporter la Présidentielle. Mais selon des députés de l’opposition, le Premier ministre a refusé de contresigner le décret tant désiré.

Y a t-il désaccord manifeste ou mésentente entre le Président de la République et son Premier ministre sur le report de la Présidentielle ? Une question qui taraude les députés de l’opposition et autres observateurs.

D’ailleurs, Bara Gaye du groupe parlementaire Yewwi a déposé, séance tenante lundi, une lettre sur la table du Président de l’Assemblée nationale pour convoquer et faire entendre le Premier ministre sur le décret non contresigné. Lequel décret, encore invisible, a abrogé le décret portant convocation du corps électoral !

De même que d’autres opposants, Mamadou Lamine Diallo, Président du Mouvement Tekki, et Amadou Ba, de Diomaye Président, s’interrogent sur qui a contresigné le décret d’abrogation, soulignant l’obligation de cette procédure et annonçant des intentions de contester le décret devant la justice.
S’y ajoute que le Pm Amadou Ba aurait quitté son poste, selon les députés de l’opposition, Bara Gaye et Ahmet Aidara.

2 COMMENTAIRES
  • papa

    Lorsque le président promulguera son décret, les opposants devront attaquer le décret devant le Conseil. Si les gars du Conseil sont conséquents avec eux-mêmes, ils devront normalement rejeter le décret.
    L’attitude indigne du président :
    -il a choisi et nommé les membres du CC
    Il a choisi et nommé Amadou Ba comme PM
    -il a choisi Amadou pour être le candidat de BBY
    -il a laissé ses gars s’allier avec le PDS pour insulter et accuser sans preuves les membres du CC
    -aidé par ses gars, il veut installer le chaos pour rester au pouvoir, et donc, affaisser les institutions.
    Dans c’est un pays normal et sérieux, si le chef fait un coup d’État institutionnel, les FDS doivent le mettre hors d’État de nuire, car ce chef devient un danger public.
    Si j’étais juge, ni le pouvoir, ni ses agents, ni ses avocats, ni ses membres ne gagneraient jamais de procès devant moi vu les attitudes impolies, agressives du PDS soutenus par BBY dans l’impunité totale. Et ils ne se cachent pas.

  • Justice

    Papa,
    Aussi bien le décret présidentiel que tout ce que votera l’assemblée nationale, tout cela pourra être attaqué au niveau du Conseil constitutionnel.
    Ce que l’assemblée votera ne pourra avoir de valeur juridique que quand ce sera promulgué par le président de la république mais attention le président ne pourra le signer qu’après prononciation du Conseil constitutionnel si des députés attaquent la proposition de l’assemblée nationale devant le Conseil constitutionnel qui peut rejeter ou donner le feu vert.
    Si le Conseil constitutionnel rejette, tout tombe dans l’eau et tous aboiements actuels du PDS et de BBY ne seront que des bruits de chien de balcon. Il aboie mais n’empêche en rien la marche de la rue.
    Il en est de même du “décret d’annulation” de Macky Sall.

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