Décès de Laurence Gavron, la cinéaste franco-sénégalaise passionnée par le Sénégal

Laurence Gavron, cinéaste, photographe et femme de lettres franco-sénégalaise, s’est éteinte hier à l’âge de 68 ans à Paris, a annoncé l’Agence de Presse Sénégalaise. Ayant acquis la nationalité sénégalaise, cette artiste polyvalente a passé plus de trois décennies au Sénégal, se dédiant à la promotion de la culture et du patrimoine de ce pays à travers ses œuvres cinématographiques et littéraires.

Laurence Gavron, née à Paris en 1955, a débuté sa carrière en tant que journaliste et critique de cinéma. Elle a commencé à fréquenter le Sénégal il y a plus de trente ans, s’installant à Dakar en 2002. Le Sénégal et la vie de ses habitants étaient au cœur de ses quatre romans, dont «Marabouts d’ficelle», «Boy Dakar», «Hivernage» et «Fouta Street», ce dernier ayant remporté le Prix du roman d’aventures en 2017.

En plus de ses romans, Laurence Gavron a réalisé de nombreux documentaires au Sénégal, mettant en lumière des artistes tels que Djibril Diop Mambety et Samba Diabaré Samb, mais aussi les différentes communautés présentes dans le pays. Ses travaux photographiques, exposés à plusieurs reprises, ont également témoigné de son attachement à la culture sénégalaise. Elle préparait un film sur Alioune Diop, le fondateur de la revue Présence Africaine et de la maison d’édition du même nom, au moment de son décès.

Laurence Gavron laisse derrière elle un héritage riche et varié qui témoigne de sa passion pour le Sénégal et sa culture. Son décès est une perte immense pour le monde de l’art et de la culture sénégalaise.

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