Le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique, Aliou Sow, a rendu hommage à la réalisatrice franco-sénégalaise Laurence Gavron, qui a succombé à une longue maladie à Paris. Il a salué la femme de terrain et l’artiste au sens fort du mot qu’elle incarnait.
Laurence Gavron, cinéaste, photographe et femme de lettres, était connue pour ses travaux sur la mémoire. Dans un communiqué, Aliou Sow a loué les talents de la femme créatrice qu’elle était. Il a souligné que ses mains tenaces et expertes ont su libérer des pensées et des émotions marquantes pour un public diversifié.
Aliou Sow a également exprimé, dans son texte intitulé ‘Adieu Laurence !’, la capacité de la cinéaste à émouvoir dans un élan de fraternels amicaux. Il a présenté, au nom du chef de l’Etat et du gouvernement, les condoléances à la famille de la défunte et à ceux qui pleurent sa disparition.
Dans son hommage, le ministre a souligné le talent de Laurence Gavron pour les documentaires, grâce auxquels elle a su mettre en lumière de grandes figures de la culture sénégalaise. Il a cité, entre autres, ses films sur Yandé Codou Sène, Samba Diabaré Samb, Ndiaga Mbaye et sur les communautés venues d’ailleurs intégrées à la société sénégalaise.
Aliou Sow a également évoqué l’œuvre littéraire de Laurence Gavron, notamment ‘Boy Dakar’, ‘Fouta Street’, ‘Hivernage’, qui sont, selon lui, les signes de sa ‘sénégalité’. Il a annoncé que l’artiste, disparue à l’âge de 68 ans, sera enterrée à Bagneux. Ses enfants envisagent d’organiser une cérémonie à Dakar dans les mois à venir.