Dakar sous les eaux : une capitale paralysée par les intempéries

Dakar sous les eaux : une capitale paralysée par les intempéries

Dakar, capitale du Sénégal, a été sévèrement touchée par de fortes pluies durant la nuit du 25 au 26 septembre 2024. Ces intempéries ont perturbé plusieurs services essentiels, notamment le nettoyage des rues et l’élimination des déchets dans de nombreux quartiers.

Babacar D., employé de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), a déclaré que le ruissellement empêche le balayage des rues. Il a expliqué que les équipes sont souvent contraintes de stopper leurs activités en raison de l’eau envahissant les espaces publics. « Ce matin (hier), dans les Parcelles Assainies, beaucoup de nos agents n’ont pas pu venir travailler », a-t-il précisé.

Malgré ces obstacles, les camions de collecte doivent continuer à transporter les déchets ménagers solides vers la plateforme de MbeuBeuss. Cependant, la route des Niayes, qui est essentielle pour relier Keur Massar au centre-ville, est devenue quasi impraticable. Des portions de cette artère sont submergées d’eau, la transformant en un véritable obstacle pour les véhicules.

De nombreux quartiers périphériques, comme Tivaouane Peulh, Niague et Ndiakhirat, souffrent également. Dans ces zones, les fosses septiques débordent, contaminant l’environnement avec des eaux usées et des odeurs nauséabondes. Les habitants se plaignent que malgré le curage des canalisations avant la saison des pluies, les problèmes persistent.

Ces averses torrentielles ont également perturbé le secteur des transports. Aux Parcelles Assainies, par exemple, les bus ont dû changer de parcours, provoquant des retards pour de nombreux travailleurs qui n’ont rejoint leur poste qu’à partir de 10 heures. Un résident a souligné que les Sénégalais ne sont pas habitués à travailler sous la pluie, rendant l’impact des fortes précipitations encore plus marqué.

En conclusion, la situation actuelle à Dakar met en lumière les défis récurrents de la ville face aux conditions météorologiques extrêmes, soulignant des infrastructures souvent inaptes à gérer de telles pluies.

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