Crue alarmante du fleuve Sénégal : les autorités s’expliquent, le Président en déplacement

Le débordement du fleuve Sénégal a causé des inondations importantes dans plusieurs villages du nord du pays, notamment dans les régions de Matam, Bakel et Kédougou. Selon Pape Ngor Ndiaye de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM), cette situation résulte des fortes pluies enregistrées en septembre au Sénégal et en Guinée. L’OMVS a précisé que le barrage de Manantali n’est pas responsable des inondations.
Face à ces événements, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a entrepris une visite de deux jours pour évaluer les dégâts sur place. ANACIM souligne que la crue s’explique par les fortes pluies du mois de septembre, combinées à celles tombées en Guinée, où le fleuve prend sa source au Fouta-Djalon. Les prévisions indiquent un risque de débordement accru à Saint-Louis si les précipitations se poursuivent.
Pape Ngor Ndiaye anticipe une accalmie des pluies après le 20 octobre, marquant la fin de la saison des pluies au nord et au centre du pays. Les prévisions actuelles de l’ANACIM alertent sur des risques à Matam, Richard Toll et Podor. La DGPRE a noté une hausse du niveau de l’eau dans ces zones, mais prévoit un abaissement vers Saint-Louis. Contrairement à l’ANACIM, la DGPRE reste optimiste pour Saint-Louis, soulignant que le niveau du bassin est en train d’être ajusté pour limiter les risques.
Le Président a entamé sa visite le 18 octobre dans plusieurs localités de la région de Kédougou touchées par ces crues, mais également par une forte pollution due à l’orpaillage. Malgré l’interdiction, des sites d’orpaillage clandestins continuent de fonctionner, causant des préoccupations environnementales.