Secrétaire Général du Parti de la Construction de la Solidarité (PCS JENGU TABAX), Mor Ndiaye retrace, dans cet entretien accordé à Senego, l’histoire de son parti. Entre autres questions, l’homme en charge de l’organisation du PCS JENGU TABAX, à côté de Boubacar Camara, abordera avec nous des questions liées à l’actualité politique, économique et sociale…
Mor Ndiaye, en homme libre de pensée, ouvert dans la manière de le dire et ferme dans ses convictions, va dépeindre avec senego, un tableau noir du régime de Macky Sall. Mais avant, il nous dressera clairement l’historique de son parti né de la « noble » vision d’un homme qui veut sortir les Sénégalais de leur précarité : le président Boubacar Camara.
L’entretien
Mor Ndiaye, on ne vous entend pas souvent, on ne vous connaît presque pas. Pouvez-vous nous parler un peu de votre parti où vous occupez pourtant un poste important ?
Oui, je suis le secrétaire Général National du Parti de la Construction de la Solidarité (Pcs Jendu Tabax) qui a été fondé par le président Boubacar Camara, ancien candidat à la candidature, recalé à la dernière présidentielle à l’étape du parrainage.
PCS Jengu est un parti tributaire du mouvement JENGU fondé par Boubacar Camara qui, lors de son fameux appel du 15 mai a exprimé sa volonté, après s’être rendu compte de la souffrance et de la précarité des Sénégalais, a décidé de plongé en politique pour tenter d’en apporter des solutions par la mise en place du mouvement JENGU.
Pour Boubacar Camara, c’est un devoir pour de rembourser ce que les Sénégalais ont consenti en termes d’impôts pour financer ses études et faire de lui un haut cadre de ce pays. En outre, pour Boubacar Camara c’était irresponsable de ne rien faire face à la souffrance des Sénégalais.
En dehors de toutes ces nobles considérations, Boubacar Camara a aussi la vision, le programme et les compétences requises, pour avoir servi ce pays du plus haut niveau. Pour lui, il est aujourd’hui impossible et impardonnable qu’il laisse ce pays sombrer entre les mains de prédateurs.
Notre parti s’est bien structuré dans l’étendue du territoire national. JENGU a un président d’honneur, un président honoraire fondateur et un secrétaire Général National qui est chargé de la vie et du fonctionnement du parti.
Nous sommes présents en comités de quartiers, sections communales et fédérations départementales. Nous sommes aujourd’hui présents dans toutes les communes du Sénégal. Nous avons aussi une école du parti, la seule qui déroule régulièrement ses activités pour la formation de ses ressources humaines du parti.
D’ailleurs, Boubacar Camara est d’avis que pour développer le Sénégal, il faut investir sur les ressources humaines. Il faut d’abord formater et former les Sénégalais pour qu’on ait une bonne compréhension des enjeux. Savoir ce que l’on veut pour ce pays et comment y arriver. Pour ce faire, il a ouvert une école du parti qui forme mensuellement ses militants sur des sujets liés à l’économie, à la géopolitique mais, pour un meilleur aperçu du Sénégal et de ce qui le constitue.
Quelle sont donc, aujourd’hui, les objectifs en vue ?
Jengu veut aujourd’hui, pour les prochaines locales, avoir beaucoup de maires et beaucoup de conseillers municipaux dans ses rangs pour préparer les élections législatives. Notre objectif fondamental c’est d’avoir un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale pour préparer notre candidat en 2024…
Mais vous êtes en coalition avec Ousmane Sonko qui veut aussi devenir président ?
Nous sommes en coalitions stratégiques avec Sonko. Cette question revient souvent. Nous avons soutenu Sonko, mais ça appartient au passé, c’est le contexte qui nous l’imposait. Aujourd’hui nous sommes en alliance stratégique et cela ne veut pas dire que nous n’aurons pas notre candidat en 2024.
Nous nous y préparons à fond d’ailleurs. Nous comptons arriver prêts en 2024 ou pour la prochaine présidentielle parce que je ne sais pas encore s’il y aura bien une élection en cette date… Il est possible que Macky Sall repousse encore les élections comme il l’a déjà fait avec les locales. Mais 2014, c’est la date butoir.
Alors que faire du dialogue national ?
En fin analyste politique, on se demande pourquoi il a initié ce dialogue ? Dans ce dialogue, c’est le volet politique qui nous intéresse c’est pourquoi nous y prenons part. Macky Sall a énormément tripatouillé le système électoral. Ce qui se passe, c’est qu’il magouille pour se maintenir au pouvoir. On comprend bien son jeu. Ce dialogue national n’a d’autres colorations que cela. Il a berné les Sénégalais avec l’introduction de ces cartes biométriques a coûté cher au pays.
Dans le dialogue politique, nous travaillons pour notre part, pour un retour à la normale de l’organisation d’élections au Sénégal en mettant en place un fichier électoral fiable et disponible pour tous les acteurs…
Au dialogue politique a-t-on vraiment évoqué la question de la non-limitation des mandats, comme le prétend Serigne Mbacké Ndiaye ?
D’abord une précision : il n’a jamais été question de discuter de ce point au dialogue politique. Nous prenons part au dialogue. Serigne Mbacké Ndiaye, on est tout temps ensemble. On n’a jamais parlé de cette question. Ça, c’est un faux débat que Serigne Mbacké Ndiaye veut instaurer pour apaiser la crise que traverse la mouvance présidentielle. Serigne Mbacké Ndiaye a invité même son camp à démenti.
Dans les instances du dialogue politique, l’opposition aurait proposé que l’article 80 soit ôté de la Constitution, ce qui impliquerait une révision constitutionnelle. Avez-vous vraiment discuté de ce point ?
Il n’y a pas un point prévu sur l’article 80 dans ce dialogue. Les représentants du pouvoir ne veulent d’ailleurs même pas qu’on en parle. Macky Sall veut, à tout pris, qu’à l’issue de ce dialogue, qu’il puisse modifier la constitution ce qui sera pour lui une brèche pour introduire tout ce qu’il veut dans la constitution. On a compris son jeu et personne ne le lui permettra.
Serigne Mbacké Ndiaye, devait même répondre de cette contrevérité. Ce dialogue national ne doit en aucun cas être une occasion pour des personnes comme lui d’exister politiquement. C’est une sérieuse affaire pour nous et pour le pays.
On ne saurait pas parler avec un acteur politique sans évoquer les faits sociopolitiques. La crise de l’électricité a monté d’un cran ces derniers jours avec des manifestations un peu partout liées à la hausse du prix. Quelle lecture en faites-vous ?
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Macky Sall en augmentant le prix de l’électricité joue avec le feu. Vous avez vu ce qui se passe aujourd’hui en Iran. Ils ont augmenté le prix du carburant, le pays est en train d’être à feu et à sang. En Chili, les gens sont dans la rue parce qu’on a augmenté le pris du métro.
Le peuple doit faire face pour arrêter ces dérives du régime. On a augmenté le prix des denrées de premières nécessités personne n’a rien dit. C’est pourquoi nous remercions les initiatives de Noo Lank. Nous prenons part à toutes les activités des mouvements sociaux, car c’est pour ça que JENGU a vu le jour.
L’affaire Bougazelli ?
Sur cette affaire, je ne peux encore dire assez de choses parce qu’elle est encore pendante devant la justice. Mais je sais que le pouvoir en a fait une bonne exploitation médiatique. Mais je sais qu’un Etat fonctionne comme ça. Ils ont tout temps créé des actualités pour dérouter les Sénégalais.
Avez-vous suivi les affaires dites des 6 mille milliards « d’Aliou Sall » et les 94 Milliards « de Mamour Diallo » ?
L’affaire dite des 6 milles Milliards, je vous le dis, tôt ou tard la vérité finira par triompher. Ils font tout pour nier l’évidence, mais qu’on le veuille ou pas la vérité finira par être sue un jour parce que les Sénégalais ne vont pas laisser tomber.
Pour ce qui concerne les 94 milliards, Ousmane Sonko a raison sur toute la ligne. C’est lui qui a dénoncé, c’est encore lui qui a porté plainte. Qu’attendent-ils pour ouvrir un procès pour que les Sénégalais soient élucidés ? Ils savent qu’il a raison.
Ils n’ont rien pour démentir Sonko qui repose sur des bases solides. Activer une commission qu’enquête parlementaire alors que le juge avait tout pour prendre en charge le dossier. Il y a anguille sous roche.
On vous remercie !
Merci senego !
Slt mon frere.
Bonne intervention avec des reponces claires et nettes
Merci cher Secrétaire Général Mor Ndiaye du parti PCS jengu Tabax! Merci pour les allocutions et les contributions dont vous nous avez gratifié sur les questions 6mille milliards et 94 milliards. Merci de nous avoir présenté ce parti et ce leader charismatique : Boubacar Camara qui défend les causes parmi les plus nobles pour la conscientisation et le progrès de notre cher pays.
Machallah