Crise du secteur de la presse : Le président Bassirou Diomaye Faye se prononce

Crise du secteur de la presse : Le président Bassirou Diomaye Faye se prononce

Lors du Conseil des ministres tenu mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a pris la parole pour la première fois depuis la crise qui secoue la presse, pour souligner la nécessité pour le gouvernement de prêter une attention particulière à la crise qui touche le secteur. Il a exhorté ses collaborateurs, en particulier ceux en charge de la Communication, à garantir une application rigoureuse du code de la presse et à s’assurer du bon fonctionnement des entreprises médiatiques.

Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance d’un « dialogue rénové avec la presse nationale », affirmant que la situation actuelle de ce secteur nécessitait des mesures de redressement appropriées. Selon le communiqué du Conseil des ministres, il a rappelé que « la presse, lorsqu’elle est professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit, constitue un pilier essentiel de la démocratie ».

Le président a également mis en avant la nécessité pour le ministre de la Communication de veiller à ce que toutes les dispositions du code de la presse soient strictement respectées. Il a aussi insisté sur le bon fonctionnement des entreprises de presse, tout en prônant un esprit de concertation et d’ouverture pour assurer le respect des cahiers de charges convenus.

Cette réunion ministérielle intervient dans un contexte tendu, marqué par la protestation du Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS). Mardi, cette organisation a organisé une « journée sans presse » pour dénoncer le blocage des comptes bancaires de plusieurs entreprises de presse, la saisie de leur matériel de production, ainsi que la résiliation unilatérale de contrats publicitaires par l’État. Le CDEPS a également exprimé son mécontentement face au gel de l’aide à la presse, attribuant ces mesures à des sanctions contre des entreprises médiatiques privées pour non-paiement d’impôts.

11 COMMENTAIRES
  • Ndoye Bouky

    MR le president faut les laisser faire leur greve , les senegalais ne dorment plus , ils n ont qu a payer leurs impots comme tout le monde:.

  • Baba

    Oui,presi,il faut venir a des meilleure sentiments,ne suit pas ton premier ministre sonko.tu a ete elu et non sonko.

  • SUNUGAAL

    IL EST REVENU À DE MEILLEURS SENTIMENTS NOTRE CHER PRÉSIDENT C’EST BIEN AU LIEU DE SUIVRE CES MOUTONS ÉGARÉS DU NET.

  • Babel

    On vous demande de vous conformer à la loi et vous pleurnicher.Sacrée presse!!!!

  • Maude MacGyver

    Thank you for the auspicious writeup It in fact was a amusement account it Look advanced to far added agreeable from you However how can we communicate

  • BAXAM

    AYEZ LE COURAGE DE PAYER LES IMPÔTS TOGH MOUY DOKH DIEKHNA CI SÉNÉGAL 🇸🇳 SACHEZ QUE CE REGIME RÈGNERA 50 ANS INCHALAH JUB JUBEUL JUBEUNTÉ NA RANG BI SERRÉ REK TÉ JUB

  • Idy

    Lire la presse totalité

  • Idy

    Le Pdt reste sur les principes: application du code de la presse et du cahier de charge . Si celà est fait bcp de médias vont disparaître car ma presque totalité viole quotidiennement le code de la presse
    Le Pdt a bien fait de ne pas parler des problèmes fiscaux de la presse. Pour celà les médias doivent s’adresser au service des impôts

    • Idy

      La presse totalité

    • Ndiaye

      Beaucoup de médias vont disparaître en effet surtout les médias pastef qui n’ont rien du respect des règles

  • 탑플레이어포커

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