Au Sénégal, la contribution du secteur bancaire au financement de l’économie reste faible, moins de 35% contre des taux supérieurs à 70% pour les pays tels que le Maroc, la Tunisie, ‘Afrique du Sud… »Les taux sont exorbitants dans les institutions bancaires au Sénégal », a dénoncé le président de l’Association des clients et institutions financière Afrique lors du forum de Réussir Bussiness ce mardi. Le Thème porte sur « Relations institutions financières/clients: la digitalisation, un levier pour une meilleur inclusion financière. »
Selon Famara Ibrahima, c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, la population ne souhaite plus emprunter de l’argent parce que des taux de 14, 15% plombent l’économie du pays. Pour les banques et institutions de micro-finances, détaille-t-il, les taux sont jusqu’à 22 à 24%.
Les neobanques
« Nous demandons à ce que la réglementation bancaire soit améliorée pour permettre aux neobanques qui ont des coûts à la limite même nuls de s’installer aux bénéfices des usagers », a-t-il demandé.
Le véritable rôles des banques
Poursuivant, il ajoute que les banques au Sénégal ne jouent pas leur rôle: Elles devraient jouer dans le sens de faire réguler et de faire disparaître la disparité sociale. Autrement dit, les banques devraient veiller à ce que les pauvres acceptent leurs services et développent leurs entreprises par un accompagnement.
Des banques pour les riches
Mais ce qui se passe dans ce pays, dénonce-t-il, les banques sont plus pour les riches avec des taux d’intérêts de 14% et de 24% pour les pauvres. « C’est un système qui n’est pas équilibré au moins que les pauvres payent pour les riches. Le rôle de la banque est de réguler les disparités sociales », a soutenu le président de l’Association des clients et institutions financière Afrique
Les banques sucent le sang des gens… il faut éviter les prêts bancaire