Coupe et trafic de bois à Tambacounda : des charrettes et des véhicules saisis

Les agents des Eaux et Forêts de Tambacounda, sous la houlette du capitaine Mamadou Gaye, le chef de secteur, ont mis la main sur 200 troncs d’arbre, du Ven et du «Dimb» essentiellement, 17 charrettes, 3 véhicules et 2 individus, a indiqué le Quotidien Le Soleil.

C’est à la faveur de la fin de l’hivernage que les trafiquants profitent de l’accessibilité des massifs forestiers pour se livrer à leur jeu favori, la coupe illicite de bois. Mais c’était sans compter avec la perspicacité et le flair des hommes en vert. L’opération rondement menée par les bérets verts du secteur et de l’inspection de Tambacounda a porté ses fruits. En effet, au bout d’une semaine de traque, le capitaine Mamadou Gaye et ses hommes ont mis la main sur 200 troncs d’arbre, du Ven et du «Dimb» essentiellement, 17 charrettes, 3 véhicules et 2 individus.

Le modus opérandi des délinquants est tout simple, chaque fois que la fin de la saison hivernale approche, les massifs forestiers deviennent accessibles et ils ne perdent pas trop de temps à se livrer à leurs activités illicites de coupe. C’est fort de cela que ces éléments, en rapport avec leurs collègues de l’Inspection régionale, ont monté cette opération fructueuse à plus d’un titre. A la question de savoir si ces troncs ont un lien avec le phénomène de trafic de bois le long de la frontière gambienne, le capitaine Mamadou Gaye répond par la négative. Pour lui, ce sont les menuisiers ayant installé leurs quartiers dans la commune de Tambacounda et dans sa périphérie qui s’adonnaient à ce trafic. Pourtant, « il y a un quota qui leur est attribué », a-t-il souligné.

Pour le capitaine, le trafic transfrontalier a été réduit à sa plus faible expression. Il s’agit, pour capitane Gaye, d’être le plus vigilant possible afin de sauvegarder nos massifs forestiers très convoités.

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