COP30 au Brésil : Vers une unité africaine sur le climat
En prévision de la Conférence mondiale sur le climat COP30, prévue pour novembre 2025 à Belem, en Amazonie au Brésil, des groupes de la société civile africaine se sont rassemblés à Dakar pour établir une position commune. Le cofondateur de l’Alliance Panafricaine pour la justice climatique, Augustine B. Njamnshi, a dirigé ces discussions le 24 janvier dernier avec ses homologues du continent.
Lors de cette rencontre, le constat a été fait que les résultats de la COP29 n’ont pas été suffisamment probants pour la société civile africaine. Ainsi, cette dernière souhaite adopter une approche unifiée lors de la COP30 pour défendre plus fermement les intérêts africains.
Augustine B. Njamnshi insiste sur l’importance de revivifier l’esprit panafricaniste lors de ces négociations climatiques, afin que les intérêts des pays africains soient mieux représentés. Il considère que la COP30 sera un moment crucial pour demander des comptes à la communauté internationale. « Cette conférence sera véritablement un tournant », a-t-il souligné.
Mamadou Barry, directeur exécutif de l’ONG ASI, rejoint cette perspective, affirmant que la coopération entre les experts climatiques, les décideurs politiques, le secteur privé et les organisations de la société civile est essentielle. Il affirme : « Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons construire un avenir où le Sénégal deviendra un modèle de résilience et d’innovation ». Barry ajoute également que l’Afrique, et particulièrement le Sénégal, bénéficie désormais d’un cadre de financement consolidé et d’une volonté internationale de soutenir les pays en développement, notamment à travers les marchés du carbone.
Cet article a été initialement publié par notre confrère Sud Quotidien, où ces détails ont été partagés dans le cadre de la préparation de la COP30.