Conseil Constitutionnel : Le mandat du président Pape Oumar Sakho s’achève ce jeudi 11 août

Le mandat du président du Conseil Constitutionnel s’achève le 11 août prochain à partir de minuit. Au-delà de cette date, Pape Omar Sakho ne peut plus être membre de cette juridiction, selon Ngouga Mboup.
Pape Oumar Sakho a été nommé président du Conseil Constitutionnel en 2016 pour un mandat unique de 6 ans. Un mandat qui va bien s’achever le 11 août prochain à partir de minuit, selon le Constitutionnaliste, Ngouda Mboup. « Au terme de l’article de la loi organique 2016-23 du 14 août 2016, relatif au Conseil Constitutionnel comprends 7 membres nommés par décret pour 6 ans non renouvelable dont un président et un vice-président. Donc, vous voyez bien que le mandat du président Pape Oumar Sakho se termine le jeudi 11 août 2022 à minuit« , a-t-il déclaré sur Rfm.
Conseil Constitutionnel
Au-delà de cette date, Pape Ou mar Sakho n’est plus membre de cette juridiction, selon toujours l’enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. « Il ne peut plus participer aux délibérations et à la formation du Conseil Constitutionnel et son nom ne doit plus figurer sur les décisions du Conseil Constitutionnel qui doivent être signées par tous les membres du Conseil Constitutionnel« , a-t-il précisé.
Résultats des élections législatives
Les 7 sages doivent donc être dans les délais pour la publication des résultats définitifs des élections législatives du 31 juillet 2022. « Le Conseil Constitutionnel lui-même peut-être dans les délais avant le 11 pour pouvoir proclamer les résultats parce que la loi dit clairement que dans les délais des 5 jours suivants la proclamation des résultats provisoires, le Conseil Constitutionnel proclame définitivement les résultats« , a notamment précisé M. Mboup. Ce qui est bien faisable car pour l’instant, aucune coalition n’a introduit de recours au niveau du Conseil Constitutionnel.
Nous demandons aux responsables de yewi et de walu de ne pas présenter de listes pour le hcct. Il faut être conséquent, on ne peut pas critiquer une institution de budgétivor et qui n’a aucun impact dans la vie des citoyens pour ensuite y être candidat.
yewi walu boycotter cette élection pour ne pas être traité d opportunistes par le peuple.