Conflit israélo-palestinien : « Plus de 120.000 personnes déplacées à Gaza », (ONU)

Conflit israélo-palestinien : « Plus de 120.000 personnes déplacées à Gaza », (ONU)

Alors que les combats se poursuivaient lundi entre des militants du Hamas et les forces israéliennes, après l’attaque du Hamas contre Israël samedi, plus de 120.000 personnes ont été déplacées à Gaza, dont une grande partie s’est réfugiée dans des écoles d’une agence onusienne.

Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le nombre de Gazaouis déplacés séjournant dans des écoles transformées en abris a bondi par dizaines de milliers, pour atteindre quelque 123.000. Le nombre de personnes forcées de fuir leurs maisons pour se mettre à l’abri a considérablement augmenté au cours de la nuit.

Près de 74.000 personnes déplacées se trouvent actuellement dans 64 écoles de l’UNRWA, et leur nombre risque d’augmenter à mesure que les bombardements et les frappes aériennes se poursuivent, y compris sur les zones civiles. D’autres déplacés sont hébergés dans des familles d’accueil.

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza, « principalement en raison de la peur, des problèmes de protection et de la destruction de leurs maisons ». « Les abris d’urgence désignés par l’UNRWA dans la bande de Gaza ont été activés pour accueillir les personnes déplacées et leur fournir une assistance urgente », a ajouté OCHA.

Au moins 14 installations de l’UNRWA ont été endommagées ces derniers jours. Une école de l’UNRWA abritant des familles déplacées dans la bande de Gaza a été directement touchée aujourd’hui. « L’école, qui abrite plus de 225 personnes, a été gravement endommagée. Aucune victime n’a été enregistrée parmi les personnes déplacées », a détaillé l’agence onusienne dans son dernier rapport de situation humanitaire.

L’UNRWA rappelle que les civils doivent être protégés à tout moment, y compris pendant les combats. « Les écoles et autres infrastructures civiles, y compris celles qui abritent les familles déplacées, ne doivent jamais être attaquées », a fait valoir l’UNRWA, qui soutient les appels à un cessez-le-feu immédiat et à un arrêt de la violence partout.

Selon l’agence onusienne, les autorités israéliennes ont continué à imposer de multiples restrictions de mouvement, y compris la fermeture de plusieurs points de contrôle et d’entrées de villes en Cisjordanie. Cela inclut le camp de réfugiés de Shu’fat et la ville de Beit Iksa, tous deux à Jérusalem, qui restent fermés pour le deuxième jour consécutif, ce qui empêche plus de 27.000 Palestiniens d’accéder aux services essentiels, y compris les soins de santé.

Sur le terrain, les équipes de l’UNRWA fournissent aux familles des abris et de l’eau potable. Des fournitures sont préparées pour être livrées aux familles, notamment de la nourriture, des kits d’hygiène et des produits de nettoyage.

De son côté, OCHA note que les besoins humanitaires dans l’ensemble des Territoires palestiniens occupés continuent d’augmenter, et la réponse à ces besoins est entravée par « le manque d’accès ».

Or les besoins augmentent et par exemple, les dommages causés aux installations par les frappes aériennes israéliennes ont compromis la fourniture de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène à plus de 400.000 personnes.

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