De nouveaux éléments émergent concernant l’incident survenu mercredi dernier entre des militaires ivoiriens et burkinabè à Dantou, dans la sous-préfecture de Téhini, située dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire.
Comme annoncé précédemment, un soldat burkinabè ainsi qu’un membre du Volontariat pour la Défense de la Patrie (VDP) ont été appréhendés par des forces ivoiriennes alors qu’ils faisaient des achats dans un marché local à Dantou, une zone frontalière entre les deux nations. Une publication récente de l’Agence Ivoirienne de Presse apporte des éclaircissements sur les événements.
Selon l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), l’arrestation des deux ressortissants burkinabè a été marquée par un court affrontement entre les militaires des deux pays. Il est rapporté que la disparition des deux soldats burkinabè a alerté leurs collègues, les incitant à traverser la frontière et à ouvrir le feu en signe de mécontentement envers les forces ivoiriennes, qui ont riposté.
Lors de cet échange de tirs, les militaires burkinabè n’ont pas réussi à récupérer leurs camarades. Ces derniers ont été emmenés à la base des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI), puis transférés à Bouna dans le cadre d’une enquête en cours. À l’heure actuelle, ils sont toujours en détention, tandis que des pourparlers entre les hauts gradés militaires des deux pays sont en cours.
Il est à noter cependant que des sources au sein de l’armée n’ont pas confirmé cet affrontement bref, bien qu’elles reconnaissent qu’un incident s’est produit.
Il est également pertinent de rappeler qu’en septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens ont été appréhendés au Burkina Faso, accusés d’avoir franchi la frontière. À ce jour, la situation autour de cette affaire demeure floue, aucun des deux pays n’ayant officiellement communiqué à ce sujet, et les gendarmes étant toujours détenus au Burkina Faso.
