Concours général : L’objet du projet de « formation Ecole-entreprise », selon le Pr Macky Sall

« Notre système éducatif doit jouer un rôle d’avant-garde » a fait savoir le Président Macky Sall à la cérémonie solennelle de remise de distinctions du Concours général édition 2019, ce jeudi 25 juillet, au Grand-Théâtre national. Le thème portait sur : « L’excellence comme moteur de l’émergence ».

Projet de formation Ecole-entreprise…

A l’occasion de cette cérémonie, le chef de l’Etat Macky Sall a décliné de ses objectifs. Moins 30% des élèves issus du cycle fondamental seront orientés vers la formation professionnelle et technique, qualifiante aux métiers. « C’est l’objet du projet de formation Ecole-entreprise dont la phase pilote a été lancée en mars 2018 à hauteur de 5 milliards de F CFA pour une cible initiale de 25 mille jeunes. Le programme de construction de nouveaux lycées et centres de formation professionnelle va dans le même sens (…) Par ailleurs, sur la voie de l’émergence, notre système éducatif doit jouer un rôle d’avant-garde en tant que vivier d’où germent les graines du futur…« , a fait savoir le président Macky Sall.

Pour lui, « les enfants doivent aller en masse à l’école et y rester pour apprendre toutes les façons de lier le bois au bois, que nous ne savons pas, selon la parole philosophique du chef des Diallobé dans ‘L’Aventure ambigüe’. C’est à l’école comme moteur de l’émergence, qu’on doit façonner ses pièces maîtresses… »

« L’école doit favoriser l’éclosion de tous les talents et…« 

« Mais l’école de l’émergence ne peut rester figée dans le conformisme car l’émergence est par définition une dynamique de changements et d’adaptations. Voilà un autre enjeu qui interpelle notre système éducatif. L’expérience prouve à suffisance qu’un pays se développe autant par ses cadres supérieurs, ingénieurs, médecins, juristes, enseignants, que par ses corps intermédiaires, ses techniciens et ses ouvriers qualifiés, tous constituent un maillon indispensable d’une même chaîne de valeurs. L’école doit favoriser l’éclosion de tous les talents et de toutes les compétences, en accordant autant d’importance à l’enseignement classique qu’à la formation professionnelle… » a rappelé le chef de l’Etat.

L’ampleur des défis à relever

Le chef de l’Etat s’est aussi félicité que 18 sur les 22 étudiants, tous titulaires d’un diplôme d’ingénieur ou de master 2 en Sciences, aient effectué leurs études au Sénégal alors que 4 viennent de la diaspora. « Cet exemple parmi tant d’autres montre que notre système éducatif peut produire des ressources humaines de qualité. Toutefois, les taux de réussite au BFEM, au Baccalauréat, et dans nos universités, de même que les prix non décernés au Concours général nous rappellent l’ampleur des défis à relever pour rendre notre système éducatif plus performant et plus novateur par une mise à jour constante des méthodes et contenus des enseignements… »

« Le français perd son niveau global… Et l’anglais, que la majorité des apprenants ne parviennent pas à parler couramment après 7 années d’apprentissage et d’études. De la 6e à la Terminale, normalement, tous nos bacheliers devraient être parfaitement bilingues« , recommande-t-il des programmes tels que les Sciences, les Mathématiques, l’Histoire  doivent de l’avis du président de la République , être revus.

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