Combats de lutte : Pourquoi ne pas créer les bonnes conditions pour l’organisation

Birame Souleye Diop, ministre du Transport, met en avant une nouvelle orientation du gouvernement, axée sur la rupture avec certaines pratiques jugées futiles, telles que le parrainage de combats de lutte ou de baptêmes.

Selon lui, le temps est venu de se concentrer sur l’exercice du pouvoir et de bannir ces distractions qui détournent l’attention de l’essentiel.

Ce changement de cap s’inscrit dans le cadre des priorités définies par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour la nation. Birame Souleye Diop souligne qu’il n’y a pas de place pour ces pratiques futiles dans le nouveau gouvernement.

Il semble que cette décision soit motivée en partie par le ressentiment envers les pratiques antérieures, où certains promoteurs de lutte ne parrainaient que les membres du gouvernement et les directeurs de société, laissant de côté l’opposition.

Et Mme Aida Mbodj fut, semble t-il, l’unique  personnalité de l’opposition à être ciblée par le promoteur du Baol, Assane Ndiaye, respectant ainsi un compagnonnage de plus d’une vingtaine d’années. , 

Par ailleurs, cette activité de parrainage dans l’arène, dit-on, générait une importante masse d’argent,  suscitant la controverse parmi les Sénégalais.

Pour répondre à cette nouvelle orientation, le gouvernement pourrait envisager de créer les bonnes conditions pour l’organisation des combats de lutte, telles que la réduction des coûts liés à la location des arènes nationales et des stades, la suppression des taxes, et la gratuité des services de sécurité, entre autres mesures

2 COMMENTAIRES
  • diop

    On attend de l’Etat de securiser le stade et les alentours des stades durant les combats de lutte.
    Apres c’est au secteur prive d’organiser des combats de lutte

  • Yakhe

    On ne doit plus enrichir les promoteurs, la lutte doit rester un sport, le Congrès doit prendre ses responsabilités, et organiser les combats…

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