Chut, à l’Ipres, politique pour les retraités, sinon, pas de p…

A l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), même après la retraite, c’est la politique. Le lancement officiel du Mouvement pour l’émergence et le bien-être des seniors qui regrouperait tous les retraités, initié par le Directeur général de l’Ipres est prévu pour la deuxième quinzaine du mois d’août, lit-on dans l’Observateur. Une insulte pour certains. 

Si Macky Sall demeure convaincu que l’engagement politique peut s’accommoder de la morale, de l’éthique, il en est autre pour certains. Le Directeur général de l’Ipres, Mamadou Sy Mbengue a décidé de lancer un mouvement politique pour fin août, à Thiès qui devrait regrouper tous les retraités, estimés à cinq cent mille (500.000). A l’en croire, il a la bénédiction du Président Macky Sall dont le mouvement ambitionne  de « réélire » à la présidentielle de 2019. « Après avoir bouclé une tournée dans les quatorze (14) régions que j’ai eu l’idée de regrouper toutes ces forces vives du troisième âge autour d’une structure », dit-il.

Mais pour Mame Birame Faye, président du Collectif national des associations des retraités et des personnes âgées (Anarpa), c’est une idée impertinente et c’est de la peine perdue. « J’ai sursauté quand j’ai reçu cette information, parce que c’est inédit. Vouloir enrôler toute une institution à des fins politiques, c’est impertinent et c’est peine perdue, voire même gênant. c’est inacceptable. l’urgence est ailleurs, les retraités réclament entre autres, la mensualisation de la pension de retraite. Il faut penser relever toutes les pensions pour que l’augmentation (10%) ait un sens. La discrimination est certaine, car ceux qui n’accepteront pas seront marginalisés », lâche-t-il amer.

La réplique de Sidya Ndiaye, Coordonnateur du front syndical autonome (Fsa) est sans équivoque: « utiliser la misère des retraités à des fins politiques, c’est moche. On est dans un pays de droit, mais du point de vue éthique, il faut éviter une certaine confusion des rôles. Il amuse la galerie. On n’a qu’à parler de la gestion décriée de l’Ipres par le rapport de la Cour des comptes. il ne peut réunir tous les retraités, il n’a ni les capacités ni les moyens », assène Sidya Ndiaye.

One thought on “Chut, à l’Ipres, politique pour les retraités, sinon, pas de p…

  1. Elhadj

    C’est parti pour la surenchère de politique politicienne.
    Tout récemment, un papier de l ipres indiquait un total allocataires de 150mille environ ;le nombre de retraites étant plus faible, d où vient la différence.
    J espère qu il ne va pas recruter des allocataires fictifs et les payer avec notre argent. Déjà qu il dit construire une cité à tivaouane avec on ne sait quels fonds.

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