La Chine a exprimé, vendredi, son opposition aux sanctions imposées par les États-Unis à des entreprises chinoises. Ces sanctions concernent l’importation de pétrole iranien. Pékin a toujours rejeté ce qu’elle qualifie de « sanctions unilatérales illégales ».
Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a exhorté les États-Unis à « cesser leur ingérence dans le processus normal de commerce et de coopération économique entre la Chine et l’Iran ». Sa déclaration a été faite lors d’une conférence de presse à Pékin.
Jeudi, le Département d’État américain a révélé avoir sanctionné le Huaying Huizhou Daya Bay Petrochemical Terminal Storage, situé dans la province de Guangdong, au sud de la Chine. L’accusation porte sur l’achat et le stockage de pétrole brut iranien provenant d’un navire sous sanctions, ainsi que d’une raffinerie de pétrole à Shandong, à l’est de la Chine.
Les raffineries baptisées « Teapot », privées en Chine, sont de grands acheteurs de pétrole en provenance d’Iran. Le Département d’État a précisé que c’était la première fois qu’une telle raffinerie était visée par des sanctions américaines.
En réaction, Mao a assuré que Pékin prendrait « toutes les mesures nécessaires » afin de protéger les droits et intérêts légaux des entreprises chinoises.
Ce contenu est basé sur une traduction de l’anglais réalisée par Mourad Belhaj, initialement apparue sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.
