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Cesti : Remise d'attestations aux stagiaires du Fap 2014, les journalistes invités à plus de professionnalisme

Le Cesti (centre d’études des sciences et techniques de l’information) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a servi de cadre, ce samedi 25 février 2017 pour la remise des attestations aux stagiaires du fonds d’appui à la presse (Fap) 2014. En tout, 25 journalistes : 7 de la presse écrire, 13  de la Radio,  2 de la télévision et 3 techniciens ont bénéficié de ce programme.  Les acteurs de la presse nationale ont été invités, au cours de cette cérémonie, à plus de professionnalisme dans la collecte et le traitement des informations. 

La cérémonie a débuté avec une minute de silence en hommage au  professeur Oumar Diagne, ancien directeur du Cesti, décédé le 27 février 2007. Les bénéficiaires de ce Fonds d’appui, tous des journalistes exerçant dans des rédactions du pays, ont remercié le ministère de la culture et de communication, les professeurs pour leur contribution dans leur parcours. Ils ont promis d’honorer ces derniers dans l’exercice de leur fonction, en respectant toutes les consignes reçues tout au long de leur formation.

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Pour le journaliste Pape Alioune Mbaye, major de la promotion, la joie est totale: « nous sommes heureux de pouvoir brandir notre parchemin après des mois de formation au Cesti. Une formation sur les rudiments du métier, une formation sur le journalisme dans cette prestigieuse école. Nous sommes vraiment heureux d’appartenir à cette grande famille du Cesti. Nous allons mettre à profit  les enseignements que nous avons reçus de la part des professeurs pour mieux appréhender le métier. Nous allons professionnaliser ce que nous faisions avant », a déclaré l’ex rédacteur en chef adjoint de Senego.com.

M. Ibrahima Sarr, directeur du Cesti, après avoir salué le partenariat du ministère de la culture et de la communication  a rappelé le rôle fondamental du journaliste pour le développement d’un pays. Ainsi, le directeur invite les récipiendaires  à exercer le métier avec professionnalisme et dans le respect des règles de l’éthique et de la déontologie qui régissent la corporation.

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Abordant dans le même registre, M. Amadou Kanouté, représentant Mbagnick Ndiaye, ministre de la culture et de la communication, a invité les 25 journalistes à rester strictes avec des valeurs fondamentales dans la vie sociale, dans le collecte et le traitement des informations. M. Kanouté n’a pas manqué de déplorer les dérives constatées dans la presse sénégalaise. Pour lui, le manque de formation des journalistes est une porte ouverte à ce monde de la presse sénégalaise, « moins enviable ».

« Le journalisme est un ensemble de techniques qu’il faudrait apprendre. Des techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information avec des composantes indispensables comme la vérification des faits, le recoupement, l’objectivité, l’équilibre, entre autres. (…) Aujourd’hui si la profession du journalisme est décriée, c’est parce que de nombreux journalistes  non formés accordent peu de place à ces valeurs dans la pratique », a-t-il déploré, avant  d’inviter les récipiendaires « à ne pas être dans ces pratiques ».

« Quant à la répétition des dérives dans la presse, que nous constatons et déplorons tous, nous nous acheminons avec le nouveau code de la presse, vers l’exigence de la formation sanctionnée par une carte nationale professionnelle pour pratiquer. Cette carte donnera droit à beaucoup d’avantages mais elle pourrait être retirée en cas de faute grave et vous empêcher ainsi d’exercer la profession », a conclu Amadou Kanouté, le représentant du ministre par ailleurs, ancien étudiant du Cesti.

Cesti est la première  école de journalisme en Afrique de l’Ouest, dixième école de journalisme en Afrique, réputé être un centre potentiel d’excellence par l’UNESCO. Il a plus de 50 ans d’expérience et a formé plus de 1000 journalistes.

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