Casamance : l’armée menée des opérations après l’attaque de Djinaky

Dans la région de Casamance, l’armée sénégalaise a lancé une série d’opérations de sécurisation après une attaque survenue à Djinaky. Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans la zone des Palmiers, où l’armée traque activement des groupes armés. Cette intervention fait suite à une intrusion nocturne par des hommes lourdement armés dans ce village, situé dans l’arrondissement de Kataba 1, département de Bignona.
Survolée par un avion militaire, la zone a été le théâtre d’accrochages entre les forces armées sénégalaises et des rebelles présumés du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Bien que les populations locales aient cru à une accalmie, ces récentes violences ont ravivé l’inquiétude.
Difficile d’obtenir un bilan précis des affrontements, mais la tension demeure palpable dans cette région qui avait connu une période de calme. Selon certains observateurs, les opérations de ratissage relèvent de la mission normale de l’armée pour sécuriser la région. D’autres, cependant, considèrent l’attaque de Djinaky comme le catalyseur de cette intervention militaire.
Interrogations et spéculations entourent cette attaque, les motivations des assaillants et leur identité restant floues. Le mode opératoire des assaillants, évoqué par des sources locales, rappelle celui de factions rebelles. Cet incident survient dans un climat où des accords de paix sur le dépôt des armes ont été signés, ce qui soulève des questions sur les intentions des parties impliquées dans le processus de paix en Casamance.
Alors que l’armée continue son déploiement pour assurer la sécurité et la quiétude des populations, cette situation interroge sur les enjeux de paix dans le sud du Sénégal. Cette information nous est rapportée par le Sud Quotidien.
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