Candidature de Benno: "Amadou Mame Diop, l’autre botte secrète de la famille Faye..."

Après une vaine tentative de ramener dans la course à la présidentielle Mahamed Boun Abdallah Dionne pour «cloner» et valider la théorie du complot Poutine-Medvedev, la famille Faye tente une autre solution. Exit donc l’ancien premier ministre. Désormais, on tente de vendre au peuple Dr Amadou Mame Diop. L’actuel président de l’Assemblée Nationale, inconnu du bataillon jusqu’à l’éviction de Aminata Touré, à la présidence de l’Assemblée Nationale, est désormais peint comme le «messie», un homme du consensus. Or, en réalité, Dr Amadou Mame Diop n’est que le pion de la famille Faye, particulièrement de Mansour Faye qui essaie de conserver le pouvoir autrement.

La stratégie consisterait d’abord à imposer son nom dans les débats publics. C’est ce qui a été entamé depuis un certain temps. Analystes politiques, animateurs de débats, tous évoquent désormais son nom et le peignent comme un homme de l’ombre disposant d’une base solide et surtout qui ne gênerait jamais le président de la République, Macky Sall qui, selon eux, auraient besoin d’un «Baay Fall», qui accepterait de lui chauffer son fauteuil jusqu’en 2029, date de la prochaine présidentielle après 2024.
La deuxième stratégie consisterait à jeter l’anathème sur Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Aly Ngouillle et autre Mame Boye Diop pour dire qu’ils ne s’entendent sur rien et que le choix de l’un ou de l’autre serait synonyme d’implosion de l’APR. Même ce que les parrains de Amadou Mame Diop ne disent pas, c’est qu’il serait incapable de remporter la plus petite région au Sénégal. Et pour cause, jamais dans l’histoire politique du Sénégal, nous n’avons eu un président de l’Assemblée nationale, devant assurer l’intérim du Président de la République en cas de vacances du pouvoir, aussi anonyme, aussi méconnu, aussi austère et mal aimé. Le choisir c’est la perte du pouvoir assurée. Un homme averti en vaut deux, dit l’adage. Pire, c’est remettre en cause un slogan cher au Président Macky Sall, la «Patrie avant le Parti». Espérons que Mimi Touré qui avait déjà averti les Sénégalais, n’avait pas raison.

Avec le quotidien Antenne