Contrairement au riz de plateau, qui a été touché par la mauvaise pluviométrie dans la région de Sédhiou, le riz de vallée, quant à lui, se porte à merveille par endroits comme dans la vallée de Djimbana, commune rurale de Simbandy Balante. La production de l’année dernière était de 7 tonnes à l’hectare, et cette année, on suppose qu’elle pourrait atteindre 7,5 tonnes, soit une production totale attendue de 4 .500 tonnes.
Selon le Soleil, le riz, dans la vallée de Djimbana, commune rurale de Simbandy Balante vaste de 600 hectares, se porte à merveille, il dépasse la taille normale d’un homme. La production de l’année dernière était de 7 tonnes à l’hectare, et cette année, on suppose qu’elle pourrait être de 7,5 tonnes, soit une production totale attendue de 4 .500 tonnes.
Le comité de suivi de la campagne agricole du Programme d’appui au programme national d’investissement agricole (Papsen), qui a en charge cette vallée de démonstration, vient d’effectuer une visite dans la zone. Elle a commencé d’abord par une rencontre à l’hôtel de ville de Simbandy Balante. Une rencontre à laquelle ont participé productrices, élus locaux, autorités administratives, municipales, les partenaires (Naatal Mbaay et l’Anrac), dont les représentants ont promis de renforcer leur coopération avec le Papsen pour une exploitation optimale de la vallée. Cette prévision d’une production record est tout d’abord liée au fait que l’Etat a mis en place et à temps 4 tonnes de semences de qualité, grâce à un partenariat signé d’une part, entre la Direction régionale du développement rural (Drdr) et le Programme d’appui au programme national d’investissement agricole (Papsen) et le Programme agricole Italie Sénégal (Pais), d’autre part.
Ces partenaires ont également apporté de l’assistance technique aux productrices qui ont ainsi appris les nouvelles techniques culturales qui permettent d’avoir un bon rendement. Il s’est agi surtout de respecter l’écartement et de savoir préparer les pépinières. Toutes ces techniques, enseignées aux femmes par les animateurs agricoles du Pais, ont été facilement assimilées par celles-ci. Et, c’est avec fierté qu’elles l’ont fait savoir à la mission qui n’avait de cesse de regarder le riz qui s’étend à perte de vue. Les perspectives de bonne récolte, dans cette vallée, ont suscité non pas une autosatisfaction, mais plutôt une réflexion pour améliorer un peu plus les rendements.