La campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre, commencée le 27 octobre, s’achèvera dans neuf jours. Une analyse des promesses faites par les 41 candidats à l’intention des 7 371 890 électeurs montre des engagements semblables à des programmes présidentiels plutôt qu’à des contrats de législature.
En effet, les propositions des candidats, y compris celles de la liste du parti au pouvoir dirigée par l’actuel Premier ministre, se concentrent sur le programme présidentiel, cherchant une majorité pour le soutenir. Les autres candidats de l’opposition mettent en avant les préoccupations des citoyens.
Ces promesses incluent la construction d’infrastructures, la création d’emplois dans l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, la santé, et le soutien aux femmes, ainsi que la lutte contre la pauvreté. Cependant, le rôle traditionnel de l’Assemblée nationale, qui est de voter les lois, contrôler le gouvernement et évaluer les politiques publiques, est peu abordé.
De plus, les réformes institutionnelles, sujet de débat politique depuis les Assises nationales de 2009, sont rarement évoquées. Peu de candidats ont présenté des propositions de lois visant à renforcer le rôle du Parlement pour éviter qu’il ne soit perçu comme une simple ‘caisse de résonance’ de l’exécutif.