Le budget pour 2026 du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique du Sénégal a été fixé à 274 284 957 940 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et 217 278 557 940 FCFA en crédits de paiement (CP). Cette enveloppe budgétaire représente une baisse de plus de 50 milliards de FCFA, une situation expliquée par un réaménagement de périmètre ministériel.
Les fonds sont répartis sur trois programmes principaux. Le premier, intitulé « Pilotage, Coordination et Gestion administrative », se voit allouer 58 371 258 382 FCFA en AE et 58 366 508 382 FCFA en CP. Ces crédits couvriront les dépenses de personnel (21,17 milliards FCFA), les acquisitions de biens et services (22,48 milliards FCFA), les transferts courants (14,61 milliards FCFA) et les investissements (95 millions FCFA en AE).
Le deuxième programme, axé sur la « Prévention et Promotion de la Santé », dispose d’un budget de 23 938 827 065 FCFA en AE et 23 937 177 065 FCFA en CP. La répartition inclut 4,82 milliards FCFA pour le personnel, 1,2 milliard pour les biens et services, 14,01 milliards pour les transferts courants et 3,89 milliards pour les investissements de l’État.
Enfin, le programme « Offre de Soins de Qualité » reçoit la part la plus importante, avec 191 974 872 493 FCFA en AE et 134 974 872 493 FCFA en CP. Les dépenses prévues concernent le personnel (65,14 milliards FCFA), les biens et services (2,47 milliards FCFA), les transferts courants (30,28 milliards FCFA), les investissements exécutés par l’État (34,46 milliards FCFA) et les transferts en capital (59,6 milliards FCFA en AE).
Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, la diminution budgétaire de plus de 50 milliards s’explique par le transfert de la direction de l’Action sociale. Cette dernière est désormais rattachée au ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités. Cette allocation budgétaire est examinée dans un contexte où le secteur de la santé fait face à des tensions sociales. Des organisations syndicales, comme la Fédération des syndicats de la santé (F2S), avaient déjà menacé de paralyser l’hôpital public pour porter leurs revendications.
