Boubacar Boris Diop: « Nos pays sont malades de leurs politiciens et de leurs dirigeants »

Selon l’écrivain Boubacar Boris Diop, nos pays sont malades de leurs politiciens, de leurs dirigeants. Et Cheikh Anta Diop, durant sa vie, en acceptant d’être minoritaire, savait qu’il était à l’avant-garde, mais il a accepté.

Politicien…

« Il y avait chez Cheikh Anta Diop le souci permanent de trouver des solutions pratiques et il était un politique, mais pas un politicien. Il n’a pas créé des partis pour chercher le pouvoir, être élu à tel ou tel poste », confie Boubacar Boris Diop.

Postes…

D’après l’écrivain, on lui (Cheikh Anta Diop) a proposé 20 postes de député, on lui a proposé d’être Premier ministre, etc, mais il a toujours décliné. Il n’a jamais voulu jouer la carte ethnique cet homme-là. C’est quelqu’un qui a forcément dérangé des gens qui étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins.

Défendre…

« Quand il s’agissait de défendre ses opinions contre la terre entière, il se transformait en fauve. Et cela, c’est une des leçons que nous pouvons retenir de sa vie. Cheikh Anta Diop a vécu dans une perpétuelle tension morale au sens où il ne s’est jamais accordé aucune forme de facilité », poursuit M. Diop pour rendre hommage à Cheikh Anta Diop

6 COMMENTAIRES
  • Alioune Toure

    Il faut dire de leurs politicards: car la politique au vrai sens du mot est . Noble.

  • baba99

    Et de leurs religieux, et même de leurs peuples. Car les peuples ont toujours les dirigeants qu’ils méritent.

  • lucien

    heuresment que macky sall lui fait exactement l’inverse, ca fait ploaisir a voir et bon a savoir

  • senegotv

    force et honneur sur macky sall, le seul qui tiens debout

  • iencli

    courage au senegalais, heuresement que nous avons macky sall, un pillier de fer qui tiens de bout et qui rouilkle pas machhhhhallhhhhhhhhhhhhhhhh frere de besogne

    • sonko

      « Nos pays sont malades de leurs politiciens de leurs dirigeants et de leurs intellectuels »

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