Birame Diop exhorte l’Afrique à révolutionner la gestion de ses ressources naturelles

Birame Diop exhorte l’Afrique à révolutionner la gestion de ses ressources naturelles

Lors d’une cérémonie marquant la rentrée académique des programmes de Masters en défense et sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), le ministre des Forces armées, Birame Diop, a appelé jeudi les États africains à mettre en place des stratégies de gouvernance efficaces pour leurs ressources naturelles. Soulignant les conflits récurrents liés à ces ressources, il a insisté sur l’importance d’une stratégie bien pensée et d’une expertise aiguisée, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Selon le Général Diop, face aux défis complexes et évolutifs actuels, une prise de conscience collective est indispensable. Il insiste sur la nécessité d’une approche globale et inclusive, prônant ainsi une coopération régionale et sous-régionale plus poussée. « L’enjeu est considérable », a-t-il déclaré, affirmant que les actions présentes ne sauraient compromettre l’avenir des générations futures.

Le Directeur général du CHEDS, le général de brigade Jean Diémé, a mis en avant les défis croissants que pose la gestion des ressources naturelles, soulignant leur complexité et leur caractère multiforme. Il estime que la mauvaise gouvernance est une cause majeure de conflits et d’instabilité à travers l’Afrique. « Ces enjeux impactent la paix et la sécurité de la région, et nécessitent des réponses intégrées », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique, a également contribué au débat en évoquant le double aspect des richesses pétrolières d’un pays sur sa sécurité. Dans sa communication, il a souligné que, souvent, la richesse minière oppose les communautés locales aux promoteurs miniers en raison des impacts environnementaux. Cette situation alimente une perception que la stabilité africaine est compromise par ses ressources, même si cette vue peut sembler simpliste. L’APS a relayé les réflexions de M. Mbow qui affirme que cette perception trouve une part de vérité dans les interactions socio-économiques et politiques influencées par l’extraction des ressources naturelles.

En conclusion, les interventions lors de cette leçon inaugurale ont toutes convergé vers l’idée que pour espérer une véritable stabilité, l’Afrique doit repenser et restructurer sa gouvernance des ressources naturelles avec une stratégie intégrée et inclusive. Une lecture attentive des propos relayés par l’APS souligne ce besoin urgent.

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