Belgique : Le Sommet européen se penche sur l’Ukraine, le Proche-Orient et la question migratoire

Belgique : Le Sommet européen se penche sur l’Ukraine, le Proche-Orient et la question migratoire

Depuis le mercredi 16 octobre, les dirigeants de l’Union européenne se retrouvent à Bruxelles, en Belgique, pour un sommet qui s’étend jusqu’au vendredi. Les discussions porteront sur plusieurs sujets cruciaux pour l’UE, dont la situation en Ukraine et au Proche-Orient. La paix et la sécurité sont au centre des préoccupations.

Dans ce contexte, l’importance d’un cessez-le-feu en Ukraine et au Proche-Orient sera discutée. Charles Michel, président du Conseil européen, a insisté dans une lettre sur la nécessité de garder l’Ukraine au cœur des débats. Ainsi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, présentera son « plan de victoire », visant une fin « juste et rapide » du conflit d’ici 2025. Il a notamment déclaré vouloir « forcer la Russie à participer à un sommet de la paix », qu’il souhaiterait organiser en novembre, bien que la tenue de cet événement demeure incertaine.

En outre, le soutien financier de l’Union européenne à l’Ukraine est un autre thème majeur. Charles Michel espère voir respecté l’engagement de fournir environ 45 milliards d’euros d’ici la fin de l’année pour soutenir les besoins militaires et de reconstruction de l’Ukraine. « Les efforts de préparation à l’hiver nécessitent une attention urgente », a-t-il ajouté, compte tenu des infrastructures énergétiques largement détruites en Ukraine.

Le sommet européen abordera également la situation complexe au Proche-Orient. Suite à l’attaque meurtrière du Hamas en Israël, les tensions persistent, et le Conseil de coopération du Golfe participe aux discussions à Bruxelles. « Un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages restent des priorités », a souligné Charles Michel, notamment concernant les conflits au Liban et à Gaza.

Enfin, une nouvelle législation pour faciliter l’expulsion des migrants en situation irrégulière est à l’étude, soutenue par des pays comme la France et l’Allemagne. Actuellement, seulement 20 % des décisions d’expulsion trouvent une application. Une réunion informelle initiée par l’Italie explore un accord avec l’Albanie pour réduire la pression migratoire, un « accord courageux » d’après ses initiateurs. « Nous défendrons nos valeurs communes et l’ordre international fondé sur des règles », a conclu Charles Michel dans sa correspondance.

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